Sunday, September 02, 2007

Les amants

Un spectacle se fait en collaboration. Il va de soi que les miens plus que les autres. Je demande souvent (toujours) aux acteurs de ne faire que ce qu’ils veulent. Je demande ça parce que je ne leur demande ni leur talent ni leur virtuosité, je leur demande beaucoup plus : je leur demande leur liberté. Ce vol est l’équivalent d’un amour. Les acteurs et les actrices sont comme mes amants. (…)






Yves-Noël Genod
















Photos Léonard Rainis. Stéphane Vaurs, Anne Lenglet, Cécilia Bengoléa, Mathilde Monfreux, Mark Tompkins, Hélori Philippot, Ghislain de Fonclare, Benjamin Body, Julia Taquet, Xaviera, Gilles Viander.

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3 Comments:

Anonymous Anonymous said...

Des instants partagés. Dénudés. Dévidés. Décousus. On cherche ensemble à passer par dessus le mur, là où courent les tentes... Le champ des possibles quoi! S'envoler. Réduire son rythme. De chantonner, en travers de la gueule. Gravir des cîmes, au sommet des stations skieuses et perdre l'éclat pour la caresse, s'y adonner pleinement. Pêtrir ses mollusques présences et en ravir la couleur. Ragaillardir rage et désespoir oh la belle et triste Junie, elle se cachait tantôt sous les traits de Ma beauté... l'Apollon brun en chemise abricot. Lunettes obligent bien sûr, et à chacun son éclat. Des verres tintent et oh combien de perruques, oh combien de visages. Inquiétant choeur des convives et inquiété patronnage. Dans l'avion, le casino, sur le radeau ou sous les tables... quelle ébouriffante boutique d'animaux. Pas un instant on eut cru au breuvage. Anisé mais pas trop. Suffit le vers classique! Si je t'invite à cousons, cousons-nous, tu n'es pas obligée de répondre. Le soleil le fait à ta place et quand il décline, son fouet est bien pris en main.
Léo, au lion en cage. Tu nous fais la prosopopée de la barre de tire-fesse et personne ne répond. Quelle cuisse-tre! Menton! Menteur, personnage. Si le trio des Merlettes en voulait encore sur son escabeau, j'eus pu tétaniser toute la table mais le livre posé, on dut changer le grand prunier en peuplier pipleur. Populaire 11 septembre... un grand classique, hein Mark? Déridés, dériva, déballage. Essere o non essere, questo e il problema. Dormir, mourir ou bien encore, fais-toi faxer la suite Rosita. Bon. Cécilia redresse le maillage et tire tire pour redresser les torts. Rêver peut-être. Suenio força.
Entortillons tous les moqueurs, les francs-jeu, les torpilleurs, les extracteurs de goût, les rouleurs de camping, ceux qui embobinent, ceux qui catchent oursnoisement, en orange de surcroît, ceux qui partent ceux qui persistent, ceux qui s'immiscent, ceux qui persifflent, les ennivreurs, les pédales et les fumeurs, les filles, les froqués, les plumeurs plumés mouillés, les foutreurs, les f'acteurs de jardin.
Tout est fait pour servir dixit El Genod, tout de rose laine vêtu. Un quatuor enlisé dans une bouée tournée en disque auréole de ridicule. Certe essais... de contradiction. Penser je te hais quand je te dis je t'aime mais je t'aime!, c'est vrai et quand c'est dit c'est faux. Qui permet que l'espace s'imprime, le tapis vert déroulé du vide brookien. Il est un rien qui d'inutiles rêves absorbera l'essence. Superbes anachroniques révélations. Dignes de notre, , c'est notre Président. C'est lui qui atteint de sa lumière jusqu'au moindre reclu du tunnel. Il faudra lui faire sa fête. Sa raclée, vlan. A la Mocky: engueulade générale effet zéro. Mais pour l'imaginaire tout est bon tout est clair si on vainc secrètement l'impossible à faire.

Vendredi 24 août. Après l'impro dans le jardin.
Gill Vander

8:04 AM  
Anonymous Anonymous said...

Portrait du 2ème jour
Avec son épée il balance, de main en main les idées. Elles jonglent sur la pointe, décousent slip et ceinture. Jean à l'air tel un jabot.
Au jeu de l'élocution chevaleresque avec une douceur aiguë au fond de la bouche, Yves-Noël sous l'arbre à palabres a dégainé le dard plastique mou.

8:16 AM  
Anonymous Anonymous said...

Le sol est devenu rebondissant. On se projette tres haut. Un peu d effort, pas trop. Comme bourés, ou endormis, inconcientes, comme des tourrettes. La belle perenne beaute contamine touts nos gestes . On est gracieusement indispensable. Chaqun est le protagoniste de sa propre histoire; de l' histoire des autres on est que de simple figurants (sic:Pascale Murtin, François Hiffler). On se recrute les uns aux autres pour conspirer contre les autres mais aussi contre soi meme. Les equipes sont polymorphiques. Agressives dans les strategies d ataque, dissimulés. Imperceptibles les phantomes qui nous visitent, inventif camouflage espiritiste. On convoque les morts. On evoque leurs mots comme des bastion de guerre. L' apogée du language n' est jamais près de nos bouches. Les poids pouvoir des mots n' ont aucun prestige parmis nous. On capture la vie d' une musique qui n' a pas besoin de signifier pour conquerir. Les mots, j' aime les mots. Comment avons nous pu les exiler sans honte? Leurs exile n' est pas definitive. Seule la pretention du signifiant absolut est perdu, a sa place; le simbole sans contenu le signe innomable le significat volatile. Les mots belles toujours là mais ces constructions inteligentes exigu, on est libérés ( de quelque chose de laquelle qu' on voulais etre libérés?) enfantines bienvenus au macrocosmos trashexhuberant. On casse tout. Seule la main qui efface peut ecrire (sic. Jean Luc Godard)

3:55 PM  

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