Mon Régy
Mon Régy
Ce que fait Régy est exactement le contraire de ce qu’il dit, ça m’amuse toujours qu’il ne s’en rende pas compte… Ça se voit, non ? que ce qu’il présente est exactement le contraire de ce qu’il dit ? Il ne montre que du théâtre. Quand je vais voir un spectacle de Régy, je m’attends à ne voir que du spectaculaire, que de la surincarnation, des acteurs dans des habitations extrêmes comparables à celles des idoles de rock. Il monte en général des tragédies à l’effet de terreur massif (je me souviens être sorti une fois de Des couteaux dans les poules sinon je hurlais. Est-ce qu’il veut que les spectateurs se mettent à hurler ?) Pour moi, Régy, ce n’est que du théâtre, du théâtre porté à l’incandescence, c’est comme du gothique flamboyant pour le théâtre : un maniérisme extrême jusqu’à la pourriture, jusqu’à son envers, oui, ça, c’est vrai, jusqu’à la drogue, jusqu’à la mort, oui, ça c’est vrai, les états extrêmes, renaître, traverser, transparence, opacité, surjouer tout comme une idole, comme la poésie, oui, c’est ce que j’aime chez Régy, le feu, le feu, les couteaux de glaces, la négation pour la glace, l’antémonde, l’antéchrist, la séduction extrême, imposée, surimposée comme une idole à la foule, à la masse, jouer de dos.
Yves-Noël Genod, 15 octobre 2007.
Ce que fait Régy est exactement le contraire de ce qu’il dit, ça m’amuse toujours qu’il ne s’en rende pas compte… Ça se voit, non ? que ce qu’il présente est exactement le contraire de ce qu’il dit ? Il ne montre que du théâtre. Quand je vais voir un spectacle de Régy, je m’attends à ne voir que du spectaculaire, que de la surincarnation, des acteurs dans des habitations extrêmes comparables à celles des idoles de rock. Il monte en général des tragédies à l’effet de terreur massif (je me souviens être sorti une fois de Des couteaux dans les poules sinon je hurlais. Est-ce qu’il veut que les spectateurs se mettent à hurler ?) Pour moi, Régy, ce n’est que du théâtre, du théâtre porté à l’incandescence, c’est comme du gothique flamboyant pour le théâtre : un maniérisme extrême jusqu’à la pourriture, jusqu’à son envers, oui, ça, c’est vrai, jusqu’à la drogue, jusqu’à la mort, oui, ça c’est vrai, les états extrêmes, renaître, traverser, transparence, opacité, surjouer tout comme une idole, comme la poésie, oui, c’est ce que j’aime chez Régy, le feu, le feu, les couteaux de glaces, la négation pour la glace, l’antémonde, l’antéchrist, la séduction extrême, imposée, surimposée comme une idole à la foule, à la masse, jouer de dos.
Yves-Noël Genod, 15 octobre 2007.
Labels: claude régy yves-noël genod dispariteur homme sans but
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