Furieux et calme
Furieux et calme…
Furieux et calme, je voudrais en savoir plus
Adolescent mind
Excessives extravagances
Le sourire du danseur
Alice’s pink shiny shirt
La publicité pour la vie
2000 suce
Eat me, drink me
L’aspect romantique de cette idée
Je vous emmène avec moi
Un fou tremblant
Que faites-vous pour la Terre ?
Les aliments
…Mais en poète, l’homme…
La pluie dégouline en larmes
« Dynamisation », c’est le maître mot
Les petits oiseaux des Canailleries
Le couvre-feu passe
Tell no one, believe no one
Les rues, les rives
Pourquoi je me plains toujours, moi, en moi-même, pour toujours et physiquement (et toujours ce petit sourire, le petit sourire de la plainte, du secret) ?
Les gens verront bien sûr une photo de Patti Smith
Dans une merde noire
Une tasse de café
Sous la lune, voilà !
Le temps, physiquement
Venir au monde
Le lac, canadien, aujourd’hui
Le jour – le jour m’a manqué, m’a mangé le cœur
Le cœur inversé
Le cœur est une bombe
Sous la lune, voilà !
J’ai froid
Qui m’attrape ?
J’ai fait un cauchemar
Le cœur de la lumière
Luxury land
Tu es la Reine de Beauté et, moi, je suis le roi des voleurs !
On a vu le cygne faire longuement sa toilette, devant le château de Chantilly
Dressé sur ses pattes
L’eau reflétait par en dessous le feu du soleil
La grosse meringue de son corps emplumé semblait brûler ad libitum
J’ai raconté à Hélèna la difficulté que j’avais eue de décrire l’eau du lac, en Suède, comme une nappe d’huile, de pétrole, argentée comme du mercure et qui faisait des vaguelettes, comme les vagues lourdes d’un miroir, quand j’y évoluais
Elle semblait comprendre, tel que j’en parlais
Ah, bon ?
Et les rochers, lourds coussins, comme ils s’enfoncent par capillarité, brutalement et soumis, totalement, sournoisement consentants, depuis des lustres, dans l’eau de mercure ?
Les joncs étaient comme des flèches plantées verticalement
« Une tortue dans le pétrole », avais-je pensé, selon le mot étrange de Rimbaud devant l’incendie de Charleville
Hélèna (mon amour) m’a dit qu’elle ne savait pas décrire la nature, qu’elle avait essayé une fois pour les Rocheuses en Amérique, pour l’utiliser pour une de ses nouvelles dans Dans la vraie vie
Elle m’a dit aussi qu’elle ne comprenait pas ce qu’on voulait dire quand on employait le mot « Dieu », que c’était ringard
Là, ça m’était facile de lui prouver le contraire
Par a plus b
En deux coups de cuillère à pot, elle est ressortie convaincue
C’est mon truc, Dieu
C’est le truc de tout le monde, je trouve
C’est ma thèse
Le secret le mieux partagé puisqu’il l’est par tous !
Le soir, j’ai regardé ce qu’il restait de sa description des Rocheuses dans sa nouvelle des deux copines dans la vraie vie…
Le sucrier de la mort
A river never sleeps
Chantilly, capelines…
Le cygne, un long moment ; le héron
Giacometti
Ah, bon ?
La Fontaine
Ma commère la Carpe
Les plus accommodants, ce sont les plus habiles
Gardez-vous de… de rien…
Comment peut-on être plus enfant ?
Âme, cesse d’être deux !
Des jouets en or
Pluie battante et cœurs serrés
Rien que la jeunesse
Les héros ne sont pas ceux des mondes
Le chien replié
Le féminin, la vie
Ma cousine évoque…
Dans des creux, des lacs, le corps s’enferre
Un phénomène de magie
Un grand silence mange les yeux
Rives, feux profonds et effacement
La truite dorée
Endeuillement
Les bleus des voiles, le sang des ruisseaux
Habitacle
Tout ici est noir et blanc
L’infortune de gosse
Des grosses bécasses en queue de peloton
La nuit tombe en violet
Les clameurs sages
Nuages frivoles
Keith Richard
Et si la terre explose en douceur…
Les Stones
La Vierge du Cœur
Blue tendre orifice encadré
Les ciels massifs en pleurs
Le vaisseau roule du feu
Et la bouche gonflée de rouge tire la langue
Obscène et lourde
Les signes du serpent
Les tatouages rouges
Le trou d’où émergent les cendres, les voix, le tatouage rouge, le génie rouge (rouge sur rouge), petit et grand
De la fumée s’élève du vide
Sugar
Les saluts colorés de tant de tendresse...
Modestie, présence, les éléments sont épars
Un sud nuageux
La lavande bleue comme l’orage
Lourd recours
Les blés sales
Comme un pelage
La maison ôtée du paysage
Orages réguliers
La ville à l’intérieur
Uzès, les clochards : « Quand vous repasserez, vous penserez à nous ! »
Dans les creux chamarrés
We were mistaken
Crawling around dans l’herbe
Le visage, maquillage de fleurs
Vous voyez, dans votre imagination, ce que vous voulez
La musique faiblit, massive erreur à l’angle du cœur
Je voyage selon les désirs, les possibilités, c’est que ça
Les productions, je m’en fous
L’eau reflète l’air
Il y avait des mouches sur scène
Il regarde sa montre toutes les cinq minutes pour voir si ça va bientôt s’arrêter
L’épine bleue
La nuit sur le pays fancy
La teinte foncée du soir
Une nuit dans le Sud – et repart
The sweetness in the eyes
Ferme des yeux, ferme des fenêtres
Quand on nettoie l’air avec ses fesses
Rencontre en noir et blanc
Rappelle-toi un jour
Une femme avec les lourds crampons des nuages
Superbes forêts ou mers à l’aube
La défaite enchantée, les rivières jusqu’au ciel…
J’ai sommeil, le mois de juin
Par le hublot de la prison, je repère la vie
La couleur bleue du premier éden, verte du premier éden, blanche du premier éden
Cette action du fossé, humide berceau où le rai clair du jour surprend le dormeur épuisé
Le grand-père sort ses dents
Une valse Rolls
Mes journées ouvertes sur rien
Des cœurs, des fesses, des fenêtres
La neige est une couleur, pourquoi pas ?
Elle tombe sur les tropiques avec évidence
La neige des tropiques
La neige pour tous
Nager – éclaboussement de boue rouge, de boules vertes d’écume, de poches violettes de boue, de vers roses et d’oiseaux microscopiques bleus
Une grande vague de cirage
Viande, mais : fruit
Les voiles, l’été, mises en diapos
Un tableau noir transformé en nu
Rébus
La Terre, les évènements graves et sous – dans l’air des êtres humains uniques au monde
(Failli dire : « humides »)
La toux produit des valeurs, des dragons, des – des petits restes, des petits rêves, des avions, des libellules
Sur même les tableaux, le crépuscule s’amuse
Violette ciel
La neige estropiée
On voit tellement de buissons, tellement de fossés
Posés par hasard par le vent, à l’anglaise
Mouchoir, concrétion, glaise
Débaroulement, forêt, montagne – montage – crée mer
Bleu – ce bleu – sorti du vert sombre, du vert sapin, c’est évident
Des raisins noirs
Des petites guitares bleues qui pendent en forme de poires
Des prunes
Un brouillamini d’émotion, la neige…
Des excuses, des taches, des nappes
Un pourparler d’histoires
Le temps est en perpétuelle incertitude
Griffures, lésions, rues riches
C’est comme un attouchement dont le seul souvenir ferait finalement tout le prix
Acteur ou auteur ?
People, magazines, conversations
L’amour liquide comme des larmes…
Brutal, les yeux déjà crispés
Une femme says : « Ok. »
Did you ever get the feeling of déjà vu ?
Maybe in a previous incarnation, huh ?
Tout est bien joué
Les gens ont peur
La Rolls, l’épuiser
Quelques soupirs de récits…
A character trait
Les costumes d’hommes, la nourriture
Une folle écrit
Le monde protégé, créé du leurre
L’œil bijou
L’infini répit, d’une seconde à peine, casse le cou à pied d’œuvre
À la faveur de l’Automne
Faudra se serrer comme une forêt vierge
De l’élite à la plèbe
Dans les années 80, justement, on pensait que l’image prendrait le pas, si j’ose dire, sur l’écrit
De si près
Le tout début des années 80
L’été 80
La soirée et la nuit sont plus agréables que la journée
Les bateaux voyagent
Il a longtemps eu peur de gagner
Le total des gens
Il a passé trois mois dans le coma, il a eu beau temps il est content
Les mains grises liquides
You can, it seems, be part of the solution and part of the problem, at the same time
La dignité humaine
Le lien avec la nuit
Personnages et paysage enlacés
Par rapport à la nuit
Le cinémoi
Avignon bruit
Papier
Trop vite, une voiture
Des histoires d’amour lourdes, longues, légères, pleines, creuses, des coquilles d’amour…
La vue, la mer
C’est à dire dans la même proportion que l’argent dépensé dans la culture : 80%, frais de fonctionnement, 20%, la création
Phénomène de beauté
Le soleil joue pour la première fois à cache avec la colline
Le soleil pur joue à rien
(Mais à rendre invisibles les mots sur papier – tachés d’invisible)
Le soleil montagne
Petit, le risque
Dallas, une prosodie
Le soleil est un pur dégel
Les lèvres faméliques
Le soleil lent comme de la balle au bond
Montagnes pointues dessinées, arrêt au train
Le liquide vaisselle du crépuscule…
Qui descend comme aussi du sucre – qui coule comme du sucre
Et un liquide vaisselle, c’est le fleuve
La rue plaine étalée comme Second Life
Les plaines, tout s’épure avec les monts de monuments
Regarde en l’air, la fleur folie l’a tué avec le sang
La fleur fusil
Des nervures, les montagnes deviennent
Le même sujet, mais moins exagéré
Rose mord
Les récits sulfureux des éoliennes
Montagne pentue comme un cône, un terril
Un terril de vert – de vert lumière, tout se tait, la nature…
Rude vaste (rude vastitude) avec les colombes…
Bleues, roses, blanches colombes bleues, roses, blanches
D’un dédale, l’hiver
La vie est juste morte, juste à côté
La réalité tranchée tranquille
Patience, patience
And who knows ?
En société, la cigarette
Encore un peu de bleue verdure
Bring the book upstairs
Neige en collier autour
Ô étranges serrures…
Son meilleur moment
La ville cache la mer
Le front de mer cache la mer
L’immeuble cache la chaleur cache la mer
Cache le monde
Les mouettes parcourent tout en sens inverse
Des vaches avec du gibier avec du bifteck partout dans la ville
Le port cendre
Cendre de bleu
Chaleur pulvérisée
Nuée
Préfecture – La plage
L’amplitude
La vie
La vie n’est pas la vue
Boule, rive, salut
Formes en volumes graves, explosion de doute dans des visions de manège, de fête foraine, perte de repères
Le manège des mouettes – que donnent les mouettes + ombres des mouettes : multidimension, sensation
Avec leur forme mécanique parfaite, parfaitement utile
Toute la ville précise comme sa maquette et aimable, nous l’avons construite
Dieu, notre allié, notre frère, notre allié, notre frère
Arrondi même des immeubles d’angle, y compris, même, cette fioriture accomplie des immeubles d’angle
Avec tout
Tout au milieu, au milieu de tout – mais : de l’air, le plein, le plein
Les montagnes libres lignes
Tout le monde, l’intelligence utile
Je suis déjà en Bretagne
Tu crois que c’est une tenue pour monter dans une loco ?
Le beau voyage, l’exil
Demain
Les appartements de chochottes
Yves-Noël Genod, juin 2007.
Furieux et calme, je voudrais en savoir plus
Adolescent mind
Excessives extravagances
Le sourire du danseur
Alice’s pink shiny shirt
La publicité pour la vie
2000 suce
Eat me, drink me
L’aspect romantique de cette idée
Je vous emmène avec moi
Un fou tremblant
Que faites-vous pour la Terre ?
Les aliments
…Mais en poète, l’homme…
La pluie dégouline en larmes
« Dynamisation », c’est le maître mot
Les petits oiseaux des Canailleries
Le couvre-feu passe
Tell no one, believe no one
Les rues, les rives
Pourquoi je me plains toujours, moi, en moi-même, pour toujours et physiquement (et toujours ce petit sourire, le petit sourire de la plainte, du secret) ?
Les gens verront bien sûr une photo de Patti Smith
Dans une merde noire
Une tasse de café
Sous la lune, voilà !
Le temps, physiquement
Venir au monde
Le lac, canadien, aujourd’hui
Le jour – le jour m’a manqué, m’a mangé le cœur
Le cœur inversé
Le cœur est une bombe
Sous la lune, voilà !
J’ai froid
Qui m’attrape ?
J’ai fait un cauchemar
Le cœur de la lumière
Luxury land
Tu es la Reine de Beauté et, moi, je suis le roi des voleurs !
On a vu le cygne faire longuement sa toilette, devant le château de Chantilly
Dressé sur ses pattes
L’eau reflétait par en dessous le feu du soleil
La grosse meringue de son corps emplumé semblait brûler ad libitum
J’ai raconté à Hélèna la difficulté que j’avais eue de décrire l’eau du lac, en Suède, comme une nappe d’huile, de pétrole, argentée comme du mercure et qui faisait des vaguelettes, comme les vagues lourdes d’un miroir, quand j’y évoluais
Elle semblait comprendre, tel que j’en parlais
Ah, bon ?
Et les rochers, lourds coussins, comme ils s’enfoncent par capillarité, brutalement et soumis, totalement, sournoisement consentants, depuis des lustres, dans l’eau de mercure ?
Les joncs étaient comme des flèches plantées verticalement
« Une tortue dans le pétrole », avais-je pensé, selon le mot étrange de Rimbaud devant l’incendie de Charleville
Hélèna (mon amour) m’a dit qu’elle ne savait pas décrire la nature, qu’elle avait essayé une fois pour les Rocheuses en Amérique, pour l’utiliser pour une de ses nouvelles dans Dans la vraie vie
Elle m’a dit aussi qu’elle ne comprenait pas ce qu’on voulait dire quand on employait le mot « Dieu », que c’était ringard
Là, ça m’était facile de lui prouver le contraire
Par a plus b
En deux coups de cuillère à pot, elle est ressortie convaincue
C’est mon truc, Dieu
C’est le truc de tout le monde, je trouve
C’est ma thèse
Le secret le mieux partagé puisqu’il l’est par tous !
Le soir, j’ai regardé ce qu’il restait de sa description des Rocheuses dans sa nouvelle des deux copines dans la vraie vie…
Le sucrier de la mort
A river never sleeps
Chantilly, capelines…
Le cygne, un long moment ; le héron
Giacometti
Ah, bon ?
La Fontaine
Ma commère la Carpe
Les plus accommodants, ce sont les plus habiles
Gardez-vous de… de rien…
Comment peut-on être plus enfant ?
Âme, cesse d’être deux !
Des jouets en or
Pluie battante et cœurs serrés
Rien que la jeunesse
Les héros ne sont pas ceux des mondes
Le chien replié
Le féminin, la vie
Ma cousine évoque…
Dans des creux, des lacs, le corps s’enferre
Un phénomène de magie
Un grand silence mange les yeux
Rives, feux profonds et effacement
La truite dorée
Endeuillement
Les bleus des voiles, le sang des ruisseaux
Habitacle
Tout ici est noir et blanc
L’infortune de gosse
Des grosses bécasses en queue de peloton
La nuit tombe en violet
Les clameurs sages
Nuages frivoles
Keith Richard
Et si la terre explose en douceur…
Les Stones
La Vierge du Cœur
Blue tendre orifice encadré
Les ciels massifs en pleurs
Le vaisseau roule du feu
Et la bouche gonflée de rouge tire la langue
Obscène et lourde
Les signes du serpent
Les tatouages rouges
Le trou d’où émergent les cendres, les voix, le tatouage rouge, le génie rouge (rouge sur rouge), petit et grand
De la fumée s’élève du vide
Sugar
Les saluts colorés de tant de tendresse...
Modestie, présence, les éléments sont épars
Un sud nuageux
La lavande bleue comme l’orage
Lourd recours
Les blés sales
Comme un pelage
La maison ôtée du paysage
Orages réguliers
La ville à l’intérieur
Uzès, les clochards : « Quand vous repasserez, vous penserez à nous ! »
Dans les creux chamarrés
We were mistaken
Crawling around dans l’herbe
Le visage, maquillage de fleurs
Vous voyez, dans votre imagination, ce que vous voulez
La musique faiblit, massive erreur à l’angle du cœur
Je voyage selon les désirs, les possibilités, c’est que ça
Les productions, je m’en fous
L’eau reflète l’air
Il y avait des mouches sur scène
Il regarde sa montre toutes les cinq minutes pour voir si ça va bientôt s’arrêter
L’épine bleue
La nuit sur le pays fancy
La teinte foncée du soir
Une nuit dans le Sud – et repart
The sweetness in the eyes
Ferme des yeux, ferme des fenêtres
Quand on nettoie l’air avec ses fesses
Rencontre en noir et blanc
Rappelle-toi un jour
Une femme avec les lourds crampons des nuages
Superbes forêts ou mers à l’aube
La défaite enchantée, les rivières jusqu’au ciel…
J’ai sommeil, le mois de juin
Par le hublot de la prison, je repère la vie
La couleur bleue du premier éden, verte du premier éden, blanche du premier éden
Cette action du fossé, humide berceau où le rai clair du jour surprend le dormeur épuisé
Le grand-père sort ses dents
Une valse Rolls
Mes journées ouvertes sur rien
Des cœurs, des fesses, des fenêtres
La neige est une couleur, pourquoi pas ?
Elle tombe sur les tropiques avec évidence
La neige des tropiques
La neige pour tous
Nager – éclaboussement de boue rouge, de boules vertes d’écume, de poches violettes de boue, de vers roses et d’oiseaux microscopiques bleus
Une grande vague de cirage
Viande, mais : fruit
Les voiles, l’été, mises en diapos
Un tableau noir transformé en nu
Rébus
La Terre, les évènements graves et sous – dans l’air des êtres humains uniques au monde
(Failli dire : « humides »)
La toux produit des valeurs, des dragons, des – des petits restes, des petits rêves, des avions, des libellules
Sur même les tableaux, le crépuscule s’amuse
Violette ciel
La neige estropiée
On voit tellement de buissons, tellement de fossés
Posés par hasard par le vent, à l’anglaise
Mouchoir, concrétion, glaise
Débaroulement, forêt, montagne – montage – crée mer
Bleu – ce bleu – sorti du vert sombre, du vert sapin, c’est évident
Des raisins noirs
Des petites guitares bleues qui pendent en forme de poires
Des prunes
Un brouillamini d’émotion, la neige…
Des excuses, des taches, des nappes
Un pourparler d’histoires
Le temps est en perpétuelle incertitude
Griffures, lésions, rues riches
C’est comme un attouchement dont le seul souvenir ferait finalement tout le prix
Acteur ou auteur ?
People, magazines, conversations
L’amour liquide comme des larmes…
Brutal, les yeux déjà crispés
Une femme says : « Ok. »
Did you ever get the feeling of déjà vu ?
Maybe in a previous incarnation, huh ?
Tout est bien joué
Les gens ont peur
La Rolls, l’épuiser
Quelques soupirs de récits…
A character trait
Les costumes d’hommes, la nourriture
Une folle écrit
Le monde protégé, créé du leurre
L’œil bijou
L’infini répit, d’une seconde à peine, casse le cou à pied d’œuvre
À la faveur de l’Automne
Faudra se serrer comme une forêt vierge
De l’élite à la plèbe
Dans les années 80, justement, on pensait que l’image prendrait le pas, si j’ose dire, sur l’écrit
De si près
Le tout début des années 80
L’été 80
La soirée et la nuit sont plus agréables que la journée
Les bateaux voyagent
Il a longtemps eu peur de gagner
Le total des gens
Il a passé trois mois dans le coma, il a eu beau temps il est content
Les mains grises liquides
You can, it seems, be part of the solution and part of the problem, at the same time
La dignité humaine
Le lien avec la nuit
Personnages et paysage enlacés
Par rapport à la nuit
Le cinémoi
Avignon bruit
Papier
Trop vite, une voiture
Des histoires d’amour lourdes, longues, légères, pleines, creuses, des coquilles d’amour…
La vue, la mer
C’est à dire dans la même proportion que l’argent dépensé dans la culture : 80%, frais de fonctionnement, 20%, la création
Phénomène de beauté
Le soleil joue pour la première fois à cache avec la colline
Le soleil pur joue à rien
(Mais à rendre invisibles les mots sur papier – tachés d’invisible)
Le soleil montagne
Petit, le risque
Dallas, une prosodie
Le soleil est un pur dégel
Les lèvres faméliques
Le soleil lent comme de la balle au bond
Montagnes pointues dessinées, arrêt au train
Le liquide vaisselle du crépuscule…
Qui descend comme aussi du sucre – qui coule comme du sucre
Et un liquide vaisselle, c’est le fleuve
La rue plaine étalée comme Second Life
Les plaines, tout s’épure avec les monts de monuments
Regarde en l’air, la fleur folie l’a tué avec le sang
La fleur fusil
Des nervures, les montagnes deviennent
Le même sujet, mais moins exagéré
Rose mord
Les récits sulfureux des éoliennes
Montagne pentue comme un cône, un terril
Un terril de vert – de vert lumière, tout se tait, la nature…
Rude vaste (rude vastitude) avec les colombes…
Bleues, roses, blanches colombes bleues, roses, blanches
D’un dédale, l’hiver
La vie est juste morte, juste à côté
La réalité tranchée tranquille
Patience, patience
And who knows ?
En société, la cigarette
Encore un peu de bleue verdure
Bring the book upstairs
Neige en collier autour
Ô étranges serrures…
Son meilleur moment
La ville cache la mer
Le front de mer cache la mer
L’immeuble cache la chaleur cache la mer
Cache le monde
Les mouettes parcourent tout en sens inverse
Des vaches avec du gibier avec du bifteck partout dans la ville
Le port cendre
Cendre de bleu
Chaleur pulvérisée
Nuée
Préfecture – La plage
L’amplitude
La vie
La vie n’est pas la vue
Boule, rive, salut
Formes en volumes graves, explosion de doute dans des visions de manège, de fête foraine, perte de repères
Le manège des mouettes – que donnent les mouettes + ombres des mouettes : multidimension, sensation
Avec leur forme mécanique parfaite, parfaitement utile
Toute la ville précise comme sa maquette et aimable, nous l’avons construite
Dieu, notre allié, notre frère, notre allié, notre frère
Arrondi même des immeubles d’angle, y compris, même, cette fioriture accomplie des immeubles d’angle
Avec tout
Tout au milieu, au milieu de tout – mais : de l’air, le plein, le plein
Les montagnes libres lignes
Tout le monde, l’intelligence utile
Je suis déjà en Bretagne
Tu crois que c’est une tenue pour monter dans une loco ?
Le beau voyage, l’exil
Demain
Les appartements de chochottes
Yves-Noël Genod, juin 2007.
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