(Dystopie)
(Dystopie)
Un projecteur tombe.
Ça y est, tout frappé de blanc ! Le givre ! À la hauteur du livre que je lis (Pierre Guyotat). Presque très peu de bleu, juste la trace primaire au pinceau. Mais le blanc domine l’amour, domine tout. Et les moutons forment une rosace (transie) autour de leur tas de paille. Blanc, blanc, blanc comme le froid du froid. Les jardins foisonnent. Foisonnent de ces arbres de neige. Débordent et regorgent. La France et ses taupinières. Vers Pont-de-Veyle. Une lourdeur enveloppante et sirupeuse. Dieu permet de prendre ses distances avec soi-même. Adulte, j’ai mis si longtemps. Voleur ! Voleur ! Vous m’avez volé ! – Non, Monseigneur : je vous ai menti. Le secret entre un homme et une femme. Par les yeux. Fausse poésie aussi tranquille que la vraie. Jean-Louis et sa voiture, c’est fusionnel. Une enfant parmi les grands. Les traditionnelles épidémies. Ma liberté, c’est mon seul trésor. – Et ta beauté, Sophie ? La transparence des forêts de sapins. Pisser jaune. La neige surveillée, suspendue. La porte de la neige. Il y a une région. Les vignerons du Jura produisent des vins effervescents depuis la fin du dix-huitième siècle. Un peu d’enfants, beaucoup de neige (ou vice-versailles). Les gens du Bugey comme des fantômes avec toute cette neige autour – et le brouillard, le nuage, la neige ou la pluie – et toute cette neige autour. Les sapins, c’est une image magique. Elle est devant tes yeux, elle brille. Une famille d’immenses chevaux noirs dans le brouillard et les vergers. Tarkovski – et leurs mouvements d’algues, de crevettes, si discrets, élégants et discrets, retenus de notre présence. Au lieu-dit : La roche noire. Immergé comme sous l’eau, l’air et l’eau si mélangés. Nos confrères de la presse écrite.
Yves-Noël Genod, 26, 27 décembre 2007.
Un projecteur tombe.
Ça y est, tout frappé de blanc ! Le givre ! À la hauteur du livre que je lis (Pierre Guyotat). Presque très peu de bleu, juste la trace primaire au pinceau. Mais le blanc domine l’amour, domine tout. Et les moutons forment une rosace (transie) autour de leur tas de paille. Blanc, blanc, blanc comme le froid du froid. Les jardins foisonnent. Foisonnent de ces arbres de neige. Débordent et regorgent. La France et ses taupinières. Vers Pont-de-Veyle. Une lourdeur enveloppante et sirupeuse. Dieu permet de prendre ses distances avec soi-même. Adulte, j’ai mis si longtemps. Voleur ! Voleur ! Vous m’avez volé ! – Non, Monseigneur : je vous ai menti. Le secret entre un homme et une femme. Par les yeux. Fausse poésie aussi tranquille que la vraie. Jean-Louis et sa voiture, c’est fusionnel. Une enfant parmi les grands. Les traditionnelles épidémies. Ma liberté, c’est mon seul trésor. – Et ta beauté, Sophie ? La transparence des forêts de sapins. Pisser jaune. La neige surveillée, suspendue. La porte de la neige. Il y a une région. Les vignerons du Jura produisent des vins effervescents depuis la fin du dix-huitième siècle. Un peu d’enfants, beaucoup de neige (ou vice-versailles). Les gens du Bugey comme des fantômes avec toute cette neige autour – et le brouillard, le nuage, la neige ou la pluie – et toute cette neige autour. Les sapins, c’est une image magique. Elle est devant tes yeux, elle brille. Une famille d’immenses chevaux noirs dans le brouillard et les vergers. Tarkovski – et leurs mouvements d’algues, de crevettes, si discrets, élégants et discrets, retenus de notre présence. Au lieu-dit : La roche noire. Immergé comme sous l’eau, l’air et l’eau si mélangés. Nos confrères de la presse écrite.
Yves-Noël Genod, 26, 27 décembre 2007.
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