La comédie humaine...
Pour Vincent Dissez
La comédie humaine, est-on obligé de la jouer ? oui, on y est obligé
C’est la montagne
Un décor de Noël avec des champignons pailletés
Les toits de toujours et le soleil embrumé
Un oiseau raya le ciel gris
La campagne vague et vivante, la lune, les restes de la nuit
Le sentier, tous les sentiers, enfance et bifurcations
La vile vérité, la lumière aveuglante, l’ombre tenace
Nous arrivâmes
Un soin pieux, un soin piteux
La trahison de Judas
Les arbres démesurés dans chaque main
Lear est fou
Rien n’a changé
L’amour était déjà
Julien Gallée-Ferré
Les bâtards
Les violences, oh, les violences…
Mon petit frère
Un surtémoignage (auditif)
Rouge pur mange l’être
Aux fêtes de Noël, aux fêtes en chocolat
La trahison entre le fils et le père
Sous la queue du dragon
Pure étoile de la Genèse
Oh, ces éclipses…
Prédictions…
Je t’assure que les effets qu’on y décrit sont malheureusement en train de se produire
Mes intrigues roulent sans obstacle
Les filles anglaises
Quand j’suis amoureux, j’suis comme tous les mecs de cett'salle, hein, j’fais l'canard, hein, c’est…
Le décor
Il s’est débarrassé de son autorité
L’accueil glacial des chevaliers
Aussi pauvre que le roi
Que l’empereur
Que le tyran
Quelque chose dans votre air
Aller à cheval, courir…
La hiérarchie sociale
Sourire dans le sens du vent
Mon petit gars, je vais t’apprendre un discours
La charrette tire le cheval
L’interprète de Lear
Hideuse en Cordélia
L’eau gaspillée
Vieux yeux rouillés, continuez à pleurer et je vous arrache de vos orbites !
Barbara, hors série
Un père comme moi, si gentil
Tu aurais dû attendre d’être sage pour être vieux
Conjurant la lune d’être sa maîtresse
La violence, la misère, la violence, le bruit des lèvres
Les ombres plaquées, démesurées
Je vais te délayer dans le clair de lune !
Ma vie travestie
Un roi joue au loup dans les bois
Pour leur extorquer les chimères
Pour leur extorquer la charité
Alors, moi qui aie plus de virilité que de jugeote, j’ai dégainé
L’hiver des oies sauvages
Oh, comme elle gonfle, la mer (jusqu’à mon cœur)…
Sarkozy avec ses clichés de dictateur
Lui tartiner son foin avec du beurre
Elles sont, dans leur robe, plaquées, statufiées
Vous me voyez, Dieux, un pauvre vieil homme
Le cœur des cent milles fragments
Afin que les choses changent ou qu’elles cessent
L’intelligence est une neige
Elle chevauche
Elle chevauche tout comme la neige
N’ai-je…
Et tous les drames mimés
Un vieux sur la lande
Les crimes et les crimes
Tu trouves que c’est le pire, cet orage d’apocalypse qui nous perce jusqu’aux os ?
(Aller chez Billabert
Pour qu’il traite
Domaine de la Jalousie)
Les chambrières et les dames de compagnie
La nuit de la montagne
De l’hiver
De l’enfance
Du théâtre
Du noir
De la neige
L’homme n’est-il rien d’autre que ça ?
Enlevez-lui ses accessoires
Guillaume, Guillaume Allardi
Deux chaises restent sur les bords
(Réponse à une intrigante)
Il fait meilleur ici qu’en plein air
Je n’ai pas de chemin et donc je n’ai pas besoin d’avoir des yeux. Je trébuchais quand je voyais
La chaloupe et la bouée. Galets stériles
Sens et nonsense mêlés
La raison dans la folie
Prendre ses yeux comme des arrosoirs
Ô espace illimité du désir de la femme !
Le roi Lire
Le roi est fou
Je suis vieux et stupide
Les vies, les morts
Les rougeurs de l’hiver
La Loire étendue comme un linge (Orléans)
Le héron et la Loire
Une Loire
Et le banc de sable comme le Concorde ou l’oie sauvage
Des œufs, par exemple
Yves-Noël Genod, 15 décembre 2007.
Photos Vincent Dissez.
La comédie humaine, est-on obligé de la jouer ? oui, on y est obligé
C’est la montagne
Un décor de Noël avec des champignons pailletés
Les toits de toujours et le soleil embrumé
Un oiseau raya le ciel gris
La campagne vague et vivante, la lune, les restes de la nuit
Le sentier, tous les sentiers, enfance et bifurcations
La vile vérité, la lumière aveuglante, l’ombre tenace
Nous arrivâmes
Un soin pieux, un soin piteux
La trahison de Judas
Les arbres démesurés dans chaque main
Lear est fou
Rien n’a changé
L’amour était déjà
Julien Gallée-Ferré
Les bâtards
Les violences, oh, les violences…
Mon petit frère
Un surtémoignage (auditif)
Rouge pur mange l’être
Aux fêtes de Noël, aux fêtes en chocolat
La trahison entre le fils et le père
Sous la queue du dragon
Pure étoile de la Genèse
Oh, ces éclipses…
Prédictions…
Je t’assure que les effets qu’on y décrit sont malheureusement en train de se produire
Mes intrigues roulent sans obstacle
Les filles anglaises
Quand j’suis amoureux, j’suis comme tous les mecs de cett'salle, hein, j’fais l'canard, hein, c’est…
Le décor
Il s’est débarrassé de son autorité
L’accueil glacial des chevaliers
Aussi pauvre que le roi
Que l’empereur
Que le tyran
Quelque chose dans votre air
Aller à cheval, courir…
La hiérarchie sociale
Sourire dans le sens du vent
Mon petit gars, je vais t’apprendre un discours
La charrette tire le cheval
L’interprète de Lear
Hideuse en Cordélia
L’eau gaspillée
Vieux yeux rouillés, continuez à pleurer et je vous arrache de vos orbites !
Barbara, hors série
Un père comme moi, si gentil
Tu aurais dû attendre d’être sage pour être vieux
Conjurant la lune d’être sa maîtresse
La violence, la misère, la violence, le bruit des lèvres
Les ombres plaquées, démesurées
Je vais te délayer dans le clair de lune !
Ma vie travestie
Un roi joue au loup dans les bois
Pour leur extorquer les chimères
Pour leur extorquer la charité
Alors, moi qui aie plus de virilité que de jugeote, j’ai dégainé
L’hiver des oies sauvages
Oh, comme elle gonfle, la mer (jusqu’à mon cœur)…
Sarkozy avec ses clichés de dictateur
Lui tartiner son foin avec du beurre
Elles sont, dans leur robe, plaquées, statufiées
Vous me voyez, Dieux, un pauvre vieil homme
Le cœur des cent milles fragments
Afin que les choses changent ou qu’elles cessent
L’intelligence est une neige
Elle chevauche
Elle chevauche tout comme la neige
N’ai-je…
Et tous les drames mimés
Un vieux sur la lande
Les crimes et les crimes
Tu trouves que c’est le pire, cet orage d’apocalypse qui nous perce jusqu’aux os ?
(Aller chez Billabert
Pour qu’il traite
Domaine de la Jalousie)
Les chambrières et les dames de compagnie
La nuit de la montagne
De l’hiver
De l’enfance
Du théâtre
Du noir
De la neige
L’homme n’est-il rien d’autre que ça ?
Enlevez-lui ses accessoires
Guillaume, Guillaume Allardi
Deux chaises restent sur les bords
(Réponse à une intrigante)
Il fait meilleur ici qu’en plein air
Je n’ai pas de chemin et donc je n’ai pas besoin d’avoir des yeux. Je trébuchais quand je voyais
La chaloupe et la bouée. Galets stériles
Sens et nonsense mêlés
La raison dans la folie
Prendre ses yeux comme des arrosoirs
Ô espace illimité du désir de la femme !
Le roi Lire
Le roi est fou
Je suis vieux et stupide
Les vies, les morts
Les rougeurs de l’hiver
La Loire étendue comme un linge (Orléans)
Le héron et la Loire
Une Loire
Et le banc de sable comme le Concorde ou l’oie sauvage
Des œufs, par exemple
Yves-Noël Genod, 15 décembre 2007.
Photos Vincent Dissez.
Labels: roi lear yves-noël genod gallée-ferré allardi dissez orléans
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