Pour Annabelle Pulcini, Ce violet fluo...
Ce violet fluo, c’est ce qui ne me fait hésiter, c’est le soir « vers le soir » encore en février. Ce violet fluo vers le soir la blancheur d’une toile cirée – tu me reconnais - le gris glacé de la couverture d’un book retourné sur la table et qui brille comme un nappage de sucre ou de la nourriture parfaite japonaise ou américaine si ça existe, copiée-collée, vers le soir, à mesure que ça dure et que ça passe, et que ce maintient encore, moins beau, plus bleu, ce violet fluo de ce pull que j’ai porté encore toute la journée et qui maintenant, vers le soir, a paradoxalement fleuri pour t’écrire, pour te l’écrire, peut-être, ô mon amour, mon miroir, mon livre, mon absence d’amour encore qui brille et se reflète comme un miroir dans tes yeux, tes yeux du soir ô mon amour, mon sable, mon odeur, mes draps lovés et lavés (vers le soir), l’odeur des draps de mon amour, les sables de mon amour, au moment de le franchir, le soir, mon amour…
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