Tuesday, January 08, 2008

(Deux amants, deux splendeurs)

(Deux amants, deux splendeurs)










La lumière s’allume et s’éteint, s’allume et s’éteint, s’allume et s’éteint… comme aussi à l’intérieur, comme la lumière des mots.

Les soleils, alors, de l’enfance, « ruisselants et superbes ». Sous quelques-uns des mots, la lumière est ensevelie. Allumé, éteint, allumé, éteint, allumé, éteint… …et elle se tenait devant eux dans son ensemble noir qui allait avec tout. Même en f’sant trois fois le tour du monde, vous n’auriez pas pu trouver un plus beau cadeau ! Ils s’en fichent de l’enquête, de l’avancée de l’enquête, ils n’y sont pour rien. Eux, ils s’aiment. Et le téléfilm se déroule malgré eux. Deux amants, deux splendeurs.










Elle joue extrêmement bien. Elle est à chaque instant dans le vrai – et l’intrigue n’avance pas grâce à elle, non. L’intrigue avance comme le temps, l’enfer. Sa solitude est parfaite comme une étoile. Le merveilleux champs-contrechamps. Elle part comme Greta Garbo, comme Rimbaud… Il y a dans les mots une virtualité de lumière. Et laisse le décor de sa disparition. Mata Hari. La porte de saloon. Et laisse le p’tit flic, le p’tit Woody Allen.










Si vous arriviez à résoudre cette affaire, feriez-vous quelque chose qui me fasse souffrir ?

Si vous arriviez à résoudre cette affaire, feriez-vous quelque chose qui m’évite de souffrir ?










Yves-Noël Genod, 8 janvier 2008.

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