Wednesday, January 02, 2008

L'assassin

L’assassin










Rouge, noir, l’escrime, l’électricité. Cette fois, je vais te fendre une oreille. Derrière la vitre, on a tous les ingrédients – la frangipane, la meringue – du bonheur. Une sécurité pour les loups. La télévision autour de la tête comme un cadre. Le lieutenant magique. L’assassin revient presque le premier sur les lieux. Être acteur, c’est être un animal au moins. Mais peut-on beaucoup plus ?










Des frères jumeaux. Cela se complique. C’est là que l’animal doit jouer. Les riches rebelles. Rétifs. Les gens ne sont pas tristes, sont peu tristes par rapport à la mort. C’est toujours vers l’au-delà, vers l’amour. L’argent, non, l’argent rend dur. Mais le criminel veut être un loup aussi, comme le détective-loup. Mais le lieutenant, il est ailleurs, il est dans le bleu. Il est dans la forêt. L’autre le guide, l’admire. Mais c’est une histoire d’amour. Parce que le loup est un clown. L’un a tout le temps, l’autre a un souci. Est-ce qu’on ne peut jouer que ce qu’on est ? La couleur n’est pas comme avant. Un perroquet qu’on plume. Les riches truandent, forcément. Les portes s’ouvrent sur du brouillard. Cette demeure qu’aucune fracture ne joint. Les escaliers crédibles, les dossiers. La pleine forme. Le théâtre, là où il le faut, saupoudré. L’arrestation de quel coupable, s’ils sont jumeaux ?










Yves-Noël Genod, 2 janvier 2008.

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