Dire à Georges (Premier épisode)
Dire à Georges
J’en ai déjà mare ! au bout de deux jours… c’est dingue, mais je suis fatigué – les yeux, les courbatures. J’ai dormi à Beverly Hill. Très posh ! On me fout la paix, je dors dans la voiture… J’ai trouvé des toilettes très propres dans un parc (à Beverly Hill…) Je me suis pas encore habitué à dormir dans la voiture, j’aime bien, mais je me réveille souvent à cause de la circulation qui ne se fait pas dans les jambes repliées.
La première nuit, j’avais dormi à Venice, un autre genre, j’avais bien aimé aussi. Ensuite, le matin, après le petit déjeuner à 7 heures, je suis allé me baigner sur une plage assez lointaine – mais en voiture… – très chouette : El Matador. J’en est tellement mare, j’ai vu tant de choses déjà – non, je ne croise personne, un homosexuel sur la plage qui m’a laissé son téléphone « en cas de besoin » – mais tout est bien, ça m’ennuie un peu.
Ma chemise colle un peu, j’aimerais bien m’en acheter une autre dans une boutique à la mode. Je ne sais pas si je trouverai à me laver aujourd’hui. Hier, je me suis baigné dans le Pacifique. J’ai toujours le sel, tout ça colle, la poussière, la sueur, le sel, mais hier, j’avais quand même l’air posh (d’après les blacks qui gardent les boutiques de luxe et qui me gratifiaient d’un « Sir »). J’ai l’impression d’avoir vu Marilyn, tout transpire une ambiance de stars, ici. David Lynch aussi est très présent… J’ai vu de si beaux tableaux, de si belles sculptures, Jeff Koons, Andy Warhol, Cy Twombly, John Baldessari, Mike Kelley, Jean-Michel Basquiat… Je suis dans un café genre sur la route près de Chartres, mais c’est Hollywood. Orienté plutôt théâtre, le café Muse – paraît qu’Hollywood a déménagé vers le Nord, San Fernando Valley, c’est là où je vais.
En voyant toutes ces belles œuvres, ces chef-d’œuvres – et si nombreux, je me suis dit : « Qu’est-ce qu’ils ont aimé le monde, ces artistes ! » C’est ça qu’il faut dire à Georges : il n’y a qu’une chose à faire dans la vie, aimer le monde (de toutes ces forces), pas soi, mais le monde, comme Pablo Picasso, Henry Matisse, Richard Serra, Alberto Giacometti…
Mais manger fait du bien.
Vendredi 22 août 2008.
J’en ai déjà mare ! au bout de deux jours… c’est dingue, mais je suis fatigué – les yeux, les courbatures. J’ai dormi à Beverly Hill. Très posh ! On me fout la paix, je dors dans la voiture… J’ai trouvé des toilettes très propres dans un parc (à Beverly Hill…) Je me suis pas encore habitué à dormir dans la voiture, j’aime bien, mais je me réveille souvent à cause de la circulation qui ne se fait pas dans les jambes repliées.
La première nuit, j’avais dormi à Venice, un autre genre, j’avais bien aimé aussi. Ensuite, le matin, après le petit déjeuner à 7 heures, je suis allé me baigner sur une plage assez lointaine – mais en voiture… – très chouette : El Matador. J’en est tellement mare, j’ai vu tant de choses déjà – non, je ne croise personne, un homosexuel sur la plage qui m’a laissé son téléphone « en cas de besoin » – mais tout est bien, ça m’ennuie un peu.
Ma chemise colle un peu, j’aimerais bien m’en acheter une autre dans une boutique à la mode. Je ne sais pas si je trouverai à me laver aujourd’hui. Hier, je me suis baigné dans le Pacifique. J’ai toujours le sel, tout ça colle, la poussière, la sueur, le sel, mais hier, j’avais quand même l’air posh (d’après les blacks qui gardent les boutiques de luxe et qui me gratifiaient d’un « Sir »). J’ai l’impression d’avoir vu Marilyn, tout transpire une ambiance de stars, ici. David Lynch aussi est très présent… J’ai vu de si beaux tableaux, de si belles sculptures, Jeff Koons, Andy Warhol, Cy Twombly, John Baldessari, Mike Kelley, Jean-Michel Basquiat… Je suis dans un café genre sur la route près de Chartres, mais c’est Hollywood. Orienté plutôt théâtre, le café Muse – paraît qu’Hollywood a déménagé vers le Nord, San Fernando Valley, c’est là où je vais.
En voyant toutes ces belles œuvres, ces chef-d’œuvres – et si nombreux, je me suis dit : « Qu’est-ce qu’ils ont aimé le monde, ces artistes ! » C’est ça qu’il faut dire à Georges : il n’y a qu’une chose à faire dans la vie, aimer le monde (de toutes ces forces), pas soi, mais le monde, comme Pablo Picasso, Henry Matisse, Richard Serra, Alberto Giacometti…
Mais manger fait du bien.
Vendredi 22 août 2008.
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