Le retour d’une icône
Dans « Le Journal du Dimanche », je lis que Mickey Rourke qui effectue son come-back dans The Wrestler s’est vu apostropher par le futur réalisateur de cette façon : « Si on travaille ensemble, tu dois me promettre que tu m’obéiras au doigt et à l’œil, que tu ne passeras pas tes nuits à courir les filles. Et en plus, je ne peux pas te payer. » C’est en effet ainsi qu’il faut parler aux acteurs, je peux en témoigner. C’est ainsi et c’est ainsi que, moi aussi, je leur parle (et j’en suis un, je sais ce que c’est). En lisant ça, je me dis que c’est quand même dommage que je ne travaille pas plus. Qu’on m’engage juste pour donner du travail aux acteurs ! Je sais ce qu’ils sont capables de donner et de donner facilement. Ce qu’a fait Mickey Rourke dans le film qui lui rapporte la gloire, c’est facile. Comme la vie. (Etc.)
2 Comments:
Rizzo Christian wrote at 11:23pm
j'ai croisé mickey rourke près de beaubourg et il te dit bonjour....
J'aime ton style journalistique. Comme cette note sur Robbe-Grillet. Je ne sais pas pourquoi, ça me fait penser au Nouvel Observateur. Bien que je ne l'ai jamais lu. Ou bien seulement chez le dentiste. Et il y a longtemps. Juste en feuilletant. C'est un beau titre ça "Nouvel Observateur".
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