Remerciements à Marie-Christine Vernay
Bonjour !
Vous allez bien ?
J'ai mis du temps à trouver votre adresse (Nicolas Vergneau était en vacances), mais je voulais vous remercier de votre article de la semaine dernière, ça nous a réchauffé le cœur à tous comme la petite lumière consolatrice parmi les immeubles dont vous parlez ! Que vous ayez perçu ce spectacle d'une manière si juste (alors que les acteurs, à mon goût, étaient un peu désaccordés par l'appréhension) me trouble et me touche beaucoup car ce travail est – probablement grâce à la rencontre avec Kataline – l'un de mes plus personnels, de mes plus essentiels : c'est le rapport à la poésie et à l'amour par la neige et la nature, ça me bouleverse et ça semble emporter ma vie. Je lis en ce moment Prélude à la délivrance de Yannick Haenel et François Meyronnis qui parle de Moby Dick comme de « la silhouette immense de la blancheur parfaite de la neige », figurée par Ishmaël comme un « grand fantôme blanc » pareil à une « colline de neige dans le ciel ». « Beauté sauvage », vous, dites-vous. Et que vous ayez repéré la réparation ou du moins sa possibilité... (« conte réparateur », dites-vous). C'est exactement l'endroit où je plaçais, moi, mon émotion.
Je ne sais pas si nous aurons le bonheur de redonner ce travail, mais si cette chance nous arrive, nous saurons que vous y serez pour quelque chose – merci de votre soutien si aimable !
Yves-Noël Genod
Vous allez bien ?
J'ai mis du temps à trouver votre adresse (Nicolas Vergneau était en vacances), mais je voulais vous remercier de votre article de la semaine dernière, ça nous a réchauffé le cœur à tous comme la petite lumière consolatrice parmi les immeubles dont vous parlez ! Que vous ayez perçu ce spectacle d'une manière si juste (alors que les acteurs, à mon goût, étaient un peu désaccordés par l'appréhension) me trouble et me touche beaucoup car ce travail est – probablement grâce à la rencontre avec Kataline – l'un de mes plus personnels, de mes plus essentiels : c'est le rapport à la poésie et à l'amour par la neige et la nature, ça me bouleverse et ça semble emporter ma vie. Je lis en ce moment Prélude à la délivrance de Yannick Haenel et François Meyronnis qui parle de Moby Dick comme de « la silhouette immense de la blancheur parfaite de la neige », figurée par Ishmaël comme un « grand fantôme blanc » pareil à une « colline de neige dans le ciel ». « Beauté sauvage », vous, dites-vous. Et que vous ayez repéré la réparation ou du moins sa possibilité... (« conte réparateur », dites-vous). C'est exactement l'endroit où je plaçais, moi, mon émotion.
Je ne sais pas si nous aurons le bonheur de redonner ce travail, mais si cette chance nous arrive, nous saurons que vous y serez pour quelque chose – merci de votre soutien si aimable !
Yves-Noël Genod
Labels: kataline patkaï correspondance
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