Sunday, May 24, 2009

Ecrivains...

Lancelot Hamelin, l'ami de Marlène, a eu cet après-midi une lecture très intéressante de la pièce qu'il ré-intitule : "Le Gag de Narcisse". Il ne l'écrit pas... peut-être un jour... Me revient deux, trois formules... L'histoire de Narcisse et d'Echo, bien sûr (Felix, Kate)... Manque peut-être la mort de Narcisse, mais la transformation en fleurs est là pourtant... Les fleurs très présentes.... L'eau... Et Zidane en Narcisse (chanson de Zidane : "Moi, tout c'que j'veux, c'est être un bon papa") si on pense à ce portrait de Marseille sur la corniche (aujourd'hui disparu)...La population immigrée qui a l'impression d'être rejetée se projetant d'autant plus dans le miroir Zidane... Le jeu avec la lumière, l'adresse à la lumière (Mohand) participe de cette étude du Narcisse (le spectacle s'appelle Yves-Noël Genod) et sa réversibilité (changement de gradin à l'entracte)... Il se demandait, il demandait à Yvonnick ce que venait faire le boucher dans cette histoire, mais, ça, aujourd'hui encore, on se se le demandait tous... J'ai dit : "C'est le sang de l'esprit !" (c'est dans le poème de Wallace Stevens). Il faut sauver le soldat Yvonnick ! Il y a lui qui est merveilleux et il y a lui absent, perforé, effacé comme avec une gomme... C'est un phénomène surnaturel, c'est l'inconscient. Il me fait penser à cet acteur qui devient flou dans un film de Woody Allen...

Et puis, puisqu'on est dans les écrivains, un retour d'une femme... Mais, je ne sais pas pourquoi, elle me dit (à la fin) :

"et ceci n'est pas un message pour ton blog, mais personnel"

Alors, bon, moi, je mets pas son nom, à cette dame, mais le message personnel qui me fait bien plaisir, le voici :

"suis encore dans la rémanence du spectacle d'hier, en débat avec le lendemain (de la représentation) (c'est différent en général que la première réception)

dans autant de lyrisme, l'aspect décadent fait l'antidote ; comme certains alcools permettent d'ingérer un repas trop lourd qui sans eux, bien qu'ils soient lourds aussi, ne passerait jamais
ainsi que le don de présence des acteurs qui te font confiance, si si, et la deuxième partie qui rompt avec les apparitions one by one et complexifie, vers le vivant, l'artifice de scène. 

et ce jeune Felix qui est disons le : prodigieux / gracieux, précis, puissant, retenu

nous achève"

et elle termine en disant encore :

"bonnes représentations
j'envoie le flyer autour de moi, et la bonne parole"

C'est ce que je vous convie tous de faire, vous qui aimez le spectacle ! Vous nos amis ! Nous venons de passer la mi-temps, nous avons jouer onze fois (en comptant les trois avant-premières), nous jouerons jusqu'au 6 juin, encore pour dix représentations. Nous avons besoin de vous. "Ça s'passe bien ? (La question revient toujours.) - Oui."



Yves-Noël Vilar

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