Tuesday, June 30, 2009

Les prix ont baissé !

J'ai félicité mon restaurateur, aujourd'hui le plat du jour a baissé de cinquante centimes (de 10,50 à 10). C'était déjà sublimement bon, vraiment pas cher (pour la qualité), j'y vais tous les jours après le cours de danse (ça a sa part, je crois, dans ma motivation pour le cours de danse), à 12h30, je commande tous les jours le plat du jour, un verre de vin du mois et une carafe d'eau : j'apprends à mes fans que je suis très "casanier" ! Ils savent où me trouver : Café Divan, 60, rue de la Roquette. C'est dans ce café sur le divan que souvent je pleure en pensant : "Que c'est beau la vie !", en pensant à la nourriture que l'on me "donne", je pleure en lisant "Libé", je pleure en envoyant un texto à mon ami pour lui dire que je l'aime et que je l'aime... Je suis très Duras dans ce restau... (Duras qui, rappelons-le, disait que l'alcool remplace Dieu...) Aujourd'hui, si vous voulez savoir, c'était steak de thon et je sais pas quoi, sublime ! Avec un vin de Chigago ! Très fruité, presque lourd, pas capiteux, un nectar, un sirop. Et j'ai même pris un café pour faire traîner (avec le livre d'Hélène Bessette) (et puis je suis au chômage, quand même...) Et j'ai écrit cette phrase : "Ecrire, c'est pas facile, c'est n'être pas lu." Parce que je pensais à William Shakespeare et à Hélène Bessette et puis tous les autres, les morts qui sont tellement vivants, qui ont tellement à nous dire, à nous les vivants, qu'on n'a pas trop l'temps - ni même la motivation - de lire les vivants aussi qui nous semblent un peu plus morts, vous m'suivez ? C'est dingue comme Bessette n'était pas lue, Shakespeare, encore, il s'en sortait avec le théâtre, mais Bessette ? On se dit : "Mais qu'est-ce qu'ils lisaient, les gens, à l'époque (1973), s'ils ne lisaient pas ça ?..." (Ida ou le délire, chez Léo Scheer.)

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