Damien Manivel...
Damien Manivel :
salut, merci pour les places... ça me fait le même effet que la dernière fois... j'adore... c'est un endroit dans lequel je me sens chez moi...
Laurent Goumarre :
merveilleux.
Merci ! Si tu as aimé, alors je suis comblé (c'était bien pour toi, tu sais, j't'aime beaucoup comme producteur !). Je suis un peu surpris que la deuxième partie désempare un peu une partie du public. Bien sûr, elle est plus hermétique, mais elle est aussi plus "beaux-arts" (musique, costumes, beauté des acteurs). Je crois que c'est le rapport des deux parties qui peut-être l'a desservie. Je pense que si on avait plus joué, on aurait compris comment le public aurait pu s'en emparer (et on aurait vu ce qu'il en aurait fait). Moi, je l'aime beaucoup cette partie bien sûr, elle est très lourde de sens pour moi et très changeante - ça n'avait certes pas fini d'apparaître... Le public n'a pas eu le temps de décider du sens, c'est resté ouvert. Peut-être aurais-je dû la présenter dans le style un peu pompier de mon commencement : "Je vais vous raconter une histoire..." plutôt que de partir sans dire un mot et de supposer que les gens sont tellement en phase avec moi qu'ils vont boire ce lait noir comme du p'tit lait... Bref, un petit mystère... (Qui vient aussi du fait que puisque je suis en scène, je ne me rends pas complètement compte de ce que je produis.) Toute ma reconnaissance, Laurent !
Juliette Batlle :
Avec Vénus et Adonis, j'étais cueillie par la beauté, la grâce... j'avais presque l'impression qu'il y avait une odeur d'Eden, c'était magnifique.
Dan Throsby :
C'était vraiment un moment magique, les mouvements de Felix si aériens, la narration si légère... C'est impressionnant, votre capacité à faire tant de choses si simplement.
François :
J’aime bien les spectacles où on ne met pas les points sur les i et où on retient sa respiration pour ne rien abîmer.
Pensée pour Kate Venus femme divine.
Thierry Foglizzo :
Cher Yves-Noël, j'aimerais te dire à quel point ton spectacle au theatre2gennevilliers m'a enchanté, Diana aussi. Je n'avais jamais entendu ce souffle grave et organique, à la fois déterminé et fragile, comme une déclaration d'amour, l'offrande d'un homme nu. La salle, l'écoute étaient elles particulières ? J'aimerais vivre à nouveau la magie de ce partage. Je te souhaite de pouvoir encore jouer cette pièce, souvent en préservant son intimité, sa pudeur.
Merci aussi à Kate et Felix. Je t'embrasse,
Thierry
ah je suis content que tu aies aimé - et Diana ! - parce que justement je vous ai tout de suite vus dans la salle et ça m'a encouragé à jouer "cosmos" ou à y penser un peu en tout cas - il est vrai que Shakespeare laisse cette dimension à portée de la main (le soleil au visage poupre, l'aube en pleurs, etc.) comme d'ailleurs ton ami Michel Cassé le fait très bien remarquer (que la poésie rencontre la science et vice versa lycée de Versailles).
vous faites quoi cet été ?
Yves-No
sinon, oui, la salle est particulière : elle est très belle (c'est la deuxième plus belle salle que je connaisse, après l'Odéon), belle, ça veut dire qu'elle porte le théâtre, qu'on peut jouer intime en effet, ça se transmet...
Irène Di Dio :
Salut Yvno, je repense a ton spectacle magic , un moment de grâce... et tu es encore plus beau sur scène !
Véronique Alain :
depuis samedi je parle à tout bout de champ (ou de chant) de ce que j'ai vécu ce soir là, cette jubilation, cette façon dont tu es entré sur le plateau, dans le texte, cette douceur, comme de l'eau, et la main gauche qui se lève, et le ravissement (du texte, de Duras, de Genod)
Laurent Mothe :
Cher Yves-Noël, bravo et merci pour Vénus et Adonis, je suis venu le samedi soir, j'ai encore une fois été touché par la délicatesse de ton geste, en plus du plaisir de ta présence (ton arrivée douce d'où ?) je me souviens de tes mains ouvertes, le creux des mains ; le connu ou l'acquis (toi au début, la mémoire...) qui ouvre à l'inconnu, à l'inné, l'inommé, le jamais encore vu, (le corps, ouvrant la porte du rideau de fer...), et puis le regard, les regards, la cage de scène cet énorme oculus, émotion nouvelle, un oeil nouveau. bonne vacances, Laurent
salut, merci pour les places... ça me fait le même effet que la dernière fois... j'adore... c'est un endroit dans lequel je me sens chez moi...
Laurent Goumarre :
merveilleux.
Merci ! Si tu as aimé, alors je suis comblé (c'était bien pour toi, tu sais, j't'aime beaucoup comme producteur !). Je suis un peu surpris que la deuxième partie désempare un peu une partie du public. Bien sûr, elle est plus hermétique, mais elle est aussi plus "beaux-arts" (musique, costumes, beauté des acteurs). Je crois que c'est le rapport des deux parties qui peut-être l'a desservie. Je pense que si on avait plus joué, on aurait compris comment le public aurait pu s'en emparer (et on aurait vu ce qu'il en aurait fait). Moi, je l'aime beaucoup cette partie bien sûr, elle est très lourde de sens pour moi et très changeante - ça n'avait certes pas fini d'apparaître... Le public n'a pas eu le temps de décider du sens, c'est resté ouvert. Peut-être aurais-je dû la présenter dans le style un peu pompier de mon commencement : "Je vais vous raconter une histoire..." plutôt que de partir sans dire un mot et de supposer que les gens sont tellement en phase avec moi qu'ils vont boire ce lait noir comme du p'tit lait... Bref, un petit mystère... (Qui vient aussi du fait que puisque je suis en scène, je ne me rends pas complètement compte de ce que je produis.) Toute ma reconnaissance, Laurent !
Juliette Batlle :
Avec Vénus et Adonis, j'étais cueillie par la beauté, la grâce... j'avais presque l'impression qu'il y avait une odeur d'Eden, c'était magnifique.
Dan Throsby :
C'était vraiment un moment magique, les mouvements de Felix si aériens, la narration si légère... C'est impressionnant, votre capacité à faire tant de choses si simplement.
François :
J’aime bien les spectacles où on ne met pas les points sur les i et où on retient sa respiration pour ne rien abîmer.
Pensée pour Kate Venus femme divine.
Thierry Foglizzo :
Cher Yves-Noël, j'aimerais te dire à quel point ton spectacle au theatre2gennevilliers m'a enchanté, Diana aussi. Je n'avais jamais entendu ce souffle grave et organique, à la fois déterminé et fragile, comme une déclaration d'amour, l'offrande d'un homme nu. La salle, l'écoute étaient elles particulières ? J'aimerais vivre à nouveau la magie de ce partage. Je te souhaite de pouvoir encore jouer cette pièce, souvent en préservant son intimité, sa pudeur.
Merci aussi à Kate et Felix. Je t'embrasse,
Thierry
ah je suis content que tu aies aimé - et Diana ! - parce que justement je vous ai tout de suite vus dans la salle et ça m'a encouragé à jouer "cosmos" ou à y penser un peu en tout cas - il est vrai que Shakespeare laisse cette dimension à portée de la main (le soleil au visage poupre, l'aube en pleurs, etc.) comme d'ailleurs ton ami Michel Cassé le fait très bien remarquer (que la poésie rencontre la science et vice versa lycée de Versailles).
vous faites quoi cet été ?
Yves-No
sinon, oui, la salle est particulière : elle est très belle (c'est la deuxième plus belle salle que je connaisse, après l'Odéon), belle, ça veut dire qu'elle porte le théâtre, qu'on peut jouer intime en effet, ça se transmet...
Irène Di Dio :
Salut Yvno, je repense a ton spectacle magic , un moment de grâce... et tu es encore plus beau sur scène !
Véronique Alain :
depuis samedi je parle à tout bout de champ (ou de chant) de ce que j'ai vécu ce soir là, cette jubilation, cette façon dont tu es entré sur le plateau, dans le texte, cette douceur, comme de l'eau, et la main gauche qui se lève, et le ravissement (du texte, de Duras, de Genod)
Laurent Mothe :
Cher Yves-Noël, bravo et merci pour Vénus et Adonis, je suis venu le samedi soir, j'ai encore une fois été touché par la délicatesse de ton geste, en plus du plaisir de ta présence (ton arrivée douce d'où ?) je me souviens de tes mains ouvertes, le creux des mains ; le connu ou l'acquis (toi au début, la mémoire...) qui ouvre à l'inconnu, à l'inné, l'inommé, le jamais encore vu, (le corps, ouvrant la porte du rideau de fer...), et puis le regard, les regards, la cage de scène cet énorme oculus, émotion nouvelle, un oeil nouveau. bonne vacances, Laurent
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