Citations tirées de La Danseuse malade, le spectacle de Boris Charmatz
"Si vous prêtez vraiment attention à ce que je suis en train de dire, vous verrez que je suis bien loin de dire n'importe quoi."
"Si c'est pas une tombe, ça, grand con de ciel, qu'est-ce que c'est ?"
"Tous ces morts qui sont dans mon corps, je veux les faire mourir une fois encore."
"C'est quand le désir vous vient que le premier pas est accompli en danse."
Cette dernière assertion, il faut que je l'envoie à Emilie Borgo, elle réfère à la splendeur du travail avec les handicapés physiques et mentaux lors du stage de Bourg-en-Bresse. La citation entière est le début du texte d'Hijikata intitulé D'envier les veines du chien que Boris m'a demandé de lire avant-hier (traduction de Patrick de Vos) :
"Tout en se réjouissant d'avoir sa tête et ses quatre membres, se dire néanmoins qu'on aimerait être impotent, qu'on aurait tout de même bien aimé être né impotent un fois pour toute ; car c'est seulement quand ce désir vous vient, que le premier pas est enfin accompli en danse. Tout comme l'envie de devenir boiteux fait partie du territoire de l'enfance, il y a ce désir très fort au fond de l'expérience de celui qui danse." Tout le texte est, comme ça, une splendeur d'inversion, il faudrait le citer en entier (la traduction n'est pas achevée). Citons encore cette phrase que j'ai répétée deux fois pendant ma lecture (comme fait Fabrice Luchini) :
"On peut dire que ce qui manque dans le corps est, à sa manière certes, mais en tant que manque même, auto-suffisant."
"Si c'est pas une tombe, ça, grand con de ciel, qu'est-ce que c'est ?"
"Tous ces morts qui sont dans mon corps, je veux les faire mourir une fois encore."
"C'est quand le désir vous vient que le premier pas est accompli en danse."
Cette dernière assertion, il faut que je l'envoie à Emilie Borgo, elle réfère à la splendeur du travail avec les handicapés physiques et mentaux lors du stage de Bourg-en-Bresse. La citation entière est le début du texte d'Hijikata intitulé D'envier les veines du chien que Boris m'a demandé de lire avant-hier (traduction de Patrick de Vos) :
"Tout en se réjouissant d'avoir sa tête et ses quatre membres, se dire néanmoins qu'on aimerait être impotent, qu'on aurait tout de même bien aimé être né impotent un fois pour toute ; car c'est seulement quand ce désir vous vient, que le premier pas est enfin accompli en danse. Tout comme l'envie de devenir boiteux fait partie du territoire de l'enfance, il y a ce désir très fort au fond de l'expérience de celui qui danse." Tout le texte est, comme ça, une splendeur d'inversion, il faudrait le citer en entier (la traduction n'est pas achevée). Citons encore cette phrase que j'ai répétée deux fois pendant ma lecture (comme fait Fabrice Luchini) :
"On peut dire que ce qui manque dans le corps est, à sa manière certes, mais en tant que manque même, auto-suffisant."
Labels: rennes butoh
0 Comments:
Post a Comment
<< Home