Monday, October 05, 2009

Une fille très, très malade

Une fille très, très malade

Je n'ai pas la force d'écrire, je suis fatigué, j'ai vu mon psy (mais je n'ai pas le droit d'en parler - d'ailleurs je n'avais rien à lui dire à part lui demander s'il connaissait quelqu'un à New York pour mon filleul de neuf ans, il ne connaît pas, il connaît quelqu'un qui est à la retraite dans l'Etat de New York (mais ça n'a rien à voir) qui connaîtrait peut-être quelqu'un, mais il m'a dit rapidement "Parlons de toi, qu'est-ce que tu peux me dire sur toi ?" - parler de moi je n'en ai pas la force - et j'aimerais être plusieurs, c'est ce que je lui ai dit, j'aimerais être plusieurs en moi comme j'aime qu'on parle de Nicolas Sarkozy dans Le petit journal de Canal plus : "Ils sont plusieurs, là-d'dans."

Alors je lis sur Internet des articles à droite à gauche, toujours les mêmes sujets qui reviennent, je veux dire les sujets qui m'intéressent : Marilyn Monroe (une fille très, très malade) ou Venise (une ville...), la beauté, la mort, la dépression, l'art, la décadence, l'eau...



(Régression)

J'ai la chaleur, j'ai le cœur, l'électricité dispense le foyer nécessaire, l'hiver est dehors, j'écris sans réfléchir, j'ai des bottes, des bottes de cuir, l'année dernière j'étais avec une femme, l'année dernière j'étais à New York, l'année dernière j'étais à Saint-Nazaire, mais j'ai la chaleur, j'ai le cœur, il n'y a pas d'art, pas de surveillance, je ne suis ni bon ni mauvais, le chien aboie, les bouleversements climatiques, ce qui a déjà été écrit, le gros m'a insulté, c'est le contraire : j'ai voulu insulté le gros, Chicago n'a pas eu les Jeux, Marilyn ne parle pas anglais, je n'écris pas, je ne me souviens pas, je ne cite pas, je ne prends même pas la peine de me souvenir de Jean Renoir, pourtant cette citation l'avait intéressé, il avait soulevé la paupière dans ma direction, je m'étais dit que c'était dans ce sens que je pouvais (peut-être) travailler avec lui : amener des citations de Jean Renoir - ou peut-être de gens genre Jean Renoir - qu'est-ce qui lui plaisait dans cette citation ? - la citation disait qu'on ne peut pas connaître le sens d'un travail avant de l'avoir terminé, que les plans n'existaient pas.

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