Friday, November 20, 2009

Chateaubriand

le mot rayé

la plupart des choses écrites sont insupportables. c'est pourtant celles que je lis, pensant que c'est moi qui ne sait pas lire (non, ce sont eux !)

mes envies s'éteignent, je leur tourne le dos et je m'endors doucement

la fabrication de la peau

de la paresse au bord de l'eau. j'entends, de la cour de récré, comme d'une plage, l'infini des enfants et le soleil avance à pas de loup dans la chambre - je lis un livre au lit , une pièce de théâtre, et cet effort ferme les yeux...
le mot qui me vient le plus facilement pour décrire une sensation est le "on" que je transforme en un "je" - pour la commodité du lecteur.
il est dix heures vingt, je me suis levé à l'aube avec l'autre, celui qui travaille et qui, en cela, fait l'homme. c'est le problème de ce "on", d'y inclure ma mère.
mais quand "on" s'écoule dans la sensation pour lire, "on" y est tout de suite suspendu, la tête hors de l'eau, je veux dire: sauvé. je ne suis que sur une plage, une conque, une anse , ce paysage ouvert et seul à l'heure d'été.

les diamants dégoulinent de ma poche vers votre dos, les foulards
le chevalier se promène un livre à la main
"Lorsqu'on regarde sa vie passée, on croit voir sur une mer déserte la trace d'un vaisseau qui a disparu."

"Tous mes jours sont des adieux."

le temps est un voile... une voile interposée, une toile dans une toile

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