Poème (égyptien, 5)
L'écriture est un secret. En effet, si je lis, j'accède à tout un tas d'architectures mentales, disons : nocturnes. Si je lis le récit de ces chambres d'hôtel.
Je passerai la nuit dans l'avion.
Je passerai la nuit à l'African Hostel.
Je passerai la nuit dans le train de nuit qui relie Le Caire à Louxor.
Je regarde sur l'écran les visages parfaits du cinéma mondial, les bouches qui bougent comme des bouches, les yeux comme des yeux dans des décors de rêve.
je disais : L'écriture est un secret, la lecture, non, toutes les portes sont ouvertes dans la lecture - souvenez-vous de l'imagination de l'enfermé - mais l'écriture, non - pas la vôtre - qui n'est rien - mais celle du voisin est un secret pour vous.
(Nos blogs voisins.)
De ces chambres égyptiennes, de ces tombeaux, de ces catacombes, de ces efforts pour effondrer l'histoire, effondrer le monde, jamais aboutis, sous l'arbre qui est à l'extérieur qui baigne - avec les oiseaux ses étoiles - dans le crépuscule du début.
Qu'une femme jolie ait envie de faire l'actrice, on ne peut que l'aider, l'approuver de partout où elle se tourne, elle trouve des chevaliers servants, des adorateurs, c'est bien normal, ce n'est pas la question du talent, c'est plus profond.
La musique est son secret (vous n'êtes pas musicien).
Ne pas comprendre ne pourra vous handicaper que si vous cherchez à comprendre - sinon, non.
Vous voyez, le service de jour a été transformé en service de nuit.
Je ne lis que Borges, Kafka, Cioran, les petites choses, le tamis des petites choses, pas de raison de s'attaquer aux grandes : Ils les ont lues pour moi. Et comme je vous le disais : Je ne sais pas lire.
Les barques de la bonne santé.
Le monde des hommes offre des phénomènes, oui, des souverainetés. On voit la noblesse ancienne des Egyptiens avec du khôl. Dès qu'on sort de l'Europe, ce qui frappe immédiatement (un pied dans l'avion), c'est le sourire, le sourire - ou c'est que l'on est soi-même un peu perdu... Le sourire des gens obèses en Amérique n'existe pas. On leur a fait croire au bonheur. Ils ont délaissés leurs ploucs depuis trop de temps, ils les ont fait grossir, et, maintenant, les gros ploucs qui n'ont plus de maison sont amers parce qu'ils ont tué les Indiens et le pays, finalement, n'est pas l'Eldorado.
Vous poursuivez un chamois, vous êtes mort.
Je passerai la nuit dans l'avion.
Je passerai la nuit à l'African Hostel.
Je passerai la nuit dans le train de nuit qui relie Le Caire à Louxor.
Je regarde sur l'écran les visages parfaits du cinéma mondial, les bouches qui bougent comme des bouches, les yeux comme des yeux dans des décors de rêve.
je disais : L'écriture est un secret, la lecture, non, toutes les portes sont ouvertes dans la lecture - souvenez-vous de l'imagination de l'enfermé - mais l'écriture, non - pas la vôtre - qui n'est rien - mais celle du voisin est un secret pour vous.
(Nos blogs voisins.)
De ces chambres égyptiennes, de ces tombeaux, de ces catacombes, de ces efforts pour effondrer l'histoire, effondrer le monde, jamais aboutis, sous l'arbre qui est à l'extérieur qui baigne - avec les oiseaux ses étoiles - dans le crépuscule du début.
Qu'une femme jolie ait envie de faire l'actrice, on ne peut que l'aider, l'approuver de partout où elle se tourne, elle trouve des chevaliers servants, des adorateurs, c'est bien normal, ce n'est pas la question du talent, c'est plus profond.
La musique est son secret (vous n'êtes pas musicien).
Ne pas comprendre ne pourra vous handicaper que si vous cherchez à comprendre - sinon, non.
Vous voyez, le service de jour a été transformé en service de nuit.
Je ne lis que Borges, Kafka, Cioran, les petites choses, le tamis des petites choses, pas de raison de s'attaquer aux grandes : Ils les ont lues pour moi. Et comme je vous le disais : Je ne sais pas lire.
Les barques de la bonne santé.
Le monde des hommes offre des phénomènes, oui, des souverainetés. On voit la noblesse ancienne des Egyptiens avec du khôl. Dès qu'on sort de l'Europe, ce qui frappe immédiatement (un pied dans l'avion), c'est le sourire, le sourire - ou c'est que l'on est soi-même un peu perdu... Le sourire des gens obèses en Amérique n'existe pas. On leur a fait croire au bonheur. Ils ont délaissés leurs ploucs depuis trop de temps, ils les ont fait grossir, et, maintenant, les gros ploucs qui n'ont plus de maison sont amers parce qu'ils ont tué les Indiens et le pays, finalement, n'est pas l'Eldorado.
Vous poursuivez un chamois, vous êtes mort.
Labels: egypte poesie
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