"Not even a sense of loss, not even a regret."
Vu A Doll's House de Joseph Losey au Cinéma Accatone avec Catherine Courtet. Un 23 décembre, y avait que quelques couples, très Joseph Losey justement, dans ce cinéma préservé. Le film est une splendeur, Jane Fonda, Delphine Seyrig, j'étais heureux de ne rien connaître de la pièce d'origine et de la découvrir là. Un conte de Noël, curieusement, tout ça dans la neige, la neige en masse énorme, de banquise, avec, tout au-dessus, justement ces maisons de poupées, ces luges pour enfants, ces sapins de Noël... Ensuite, nous avons descendu avec Catherine le boulevard Saint-Michel pour aller prendre un verre près de la Seine. En chemin une affiche d'un film avec Eva Green. Comme un exercice que nous nous donnons, elle et moi, pour contrer Alzheimer, nous cherchons le nom de la mère d'Eva Green. Ce n'est pas Mireille Darc, c'est un nom comme Marielle Goitschel, mais nous n'y sommes pas arrivés. Je l'ai trouvé sur Wikipédia avec mon iPhone, j'ai triché. Comme nous étions bien vieux de cet échec, nous avons pris des infusions tilleul-menthe avec du miel et du citron. Trop bon ! Ça faisait des mois que je n'avais pas mangé de miel (comme je ne mange plus de sucre). Ensuite, quand j'étais seul de nouveau, un agent de la sécurité RATP m'a dit que j'étais "trop mignonne". Mais c'était avec beaucoup de tendresse, pas du tout une insulte. Finalement, je me suis dit, c'est juste l'intention qui fait l'insulte. Un jeune gars au carrefour s'est encore renseigner sur mon pantalon. "C'est du vinyle", j'ai dit. "Ah, vraiment, comme les disques ? - Exactement." A Paris, il suffit de porter un truc un peu excentrique pour se faire aborder un peu comme au Caire. A Berlin, j'ai la paix.
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