Images retrouvées (non retenues) de Marc Domage
Je n'avais vu que la "sélection" sur le disque que Marc Domage m'avait donné. Son très beau travail m'avait ébloui. Mais, sur ces images (voir aussi plus bas), les couleurs n'ont pas encore été retouchées avec Photoshop et on voit bien ce qui se passe et ce qui avait posé un problème à la générale : il y a de la nudité et il y a un enfant. La nudité a donc disparue après la première. En fait, ce brave type ne fait de mal à personne, et les gens du Festival n'étaient pas choqués, mais on veut juste éviter les emmerdes. Le Festival et moi aussi. Vous saviez ça ? Les artistes veulent éviter les emmerdes. Voyez ce qu'il arrive à Roman Polanski. Mais le public - le public, le vrai, pas le mateur de l'association La Mouette - devrait pourtant exiger de voir les vrais spectacles ! C'est aussi pour ça que je conseille aux gens de venir aux générales. D'abord, c'est gratuit, ensuite, donc, on a une chance de voir les spectacles avant les ciseaux, ensuite, l'ambiance est meilleure parce qu'il n'y a pas le remplissage administratif des jours de première. (Le remplissage de la salle par des gens à qui le spectacle n'est pas destiné, qui ne peuvent en aucun cas l'aimer tout simplement parce qu'ils ne sont arriver jusqu'à leur place que par devoir, devoir de carrière administrative, et que - avec tout le respect qu'il leur doit - ça n'intéresse en général pas l'artiste de s'occuper à plaire à ce public-là). Décrivons la situation. On voit un brave type, il est en scène et il décide de changer de pantalon, parce que, peut-être, il n'a déjà pas su se décider avant d'entrer en scène parce qu'il aime bien, en fait, le jean bleu qui lui fait des jolies fesses de petit pédé (lui disait une copine à lui), mais qu'il lui faut quand même montrer celui à paillette, c'est l'occasion, Avignon, quand même (parce qu'il l'avait dans sa garde-robe depuis au moins un an, mais qu'il ne l'avait jamais porté). Alors donc il change de pantalon. Ni vu ni connu, je change de pantalon. Mais en chemin, en chemin pour le faire (il a déjà enfilé une jambe), il oublie ce qu'il faisait. Il comptait le mettre en entier, il était parti pour, mais il oublie tout au milieu. Il se retrouve donc pour le restant de ses jours avec une jambe dans chaque pantalon, le jean et le pailleté, celui qu'il enfilait, celui qu'il enlevait, à mi-chemin, si vous voulez. On voit son sexe, forcément, c'est mal fermé. C'est pas très grave. Ce n'est pas non plus la merveilleuse chemise un peu Gérard Philipe, en dentelle, qui peut cacher quelque chose. Ce sont des maladies qui arrivent, ça, je m'étais renseigner, c'est une maladie sérieuse, c'est répertorié. Mais l'enfant apporte une colombe. Il est très occupé avec la colombe parce que l'enfant est un professionnel. L'enfant s'appelle Marcus Vigneron-Coudray. La chemise, c'est d'Ann Demeleumeester, les deux pantalons sont d'Hedi Slimane pour Christian Dior, la veste en plumes d'émeu : Maison Margiela - et coiffure par Sylvie Coudray (La Nouvelle Athènes).
Labels: descendance
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