Il faut que ça fuse
Île de France. Plein de jeunes détruits dans le Francilien (avec la musique à donf), mais par les vitres - les vitres ! - ciels les plus magiques, les plus heureux, les plus printaniers. De sorte que je me demande si ces jeunes ne "jouent" pas, comme à la télé (pour ressembler à l'image que l'on en donne à la télé). Surnaturelle, la plaine, vers Nangis, comme la mer, une mer calme, labourée, toute soulevée par le déferlement des ciels. Certains ont baissé les stores, mais même à travers les stores, moi, je vois la splendeur, même à travers le fin grillage des stores, la fine résille... Comment ces jeunes ne sont pas aimés, c'est sidérant. Le ciel intact. Ils ne sont pas aimés comme des bêtes, ils attendent leur heure. Ce sera la mort ou leur heure, les jeunes, les exclus, les animaux, les plantes...
Labels: butoh
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