A un nouveau monde de dieux et de monstres ! (toast)
Je dois dire que je ne dors pas. Mais je dois dire que je m'en fiche. Le sommeil, cet ami, me reviendra. En attendant, tout m'intéresse. Par exemple, vous savez, j'habite dans une chambre de bonne, à Paris, mais, là, j'ai un appartement-château (dont j'ai déjà parlé), voici une bonne raison d'y passer les heures éveillé. Je m'y plais.
Sur le chemin, je m'arrête au Pain Quotidien. Le chemin est assez long, mais il traverse le quartier des splendeurs de Bruxelles-village. Rue de l'Etuve qui mène à la Grand Place ou rue du Midi que je préfère, quartier Sainte-Catherine, place de Brouckère. Aujourd'hui, plein soleil, mais il venait de pleuvoir (à verse). C'était comme marcher en apesanteur au-dessus d'une piscine. (Et ce que je dis est butoh.)
La bête, on l'appelle "le cougar" parce que Roger le régisseur se vantait, le premier jour, de pouvoir nous mettre à disposition tout ce dont on rêverait, de pouvoir nous amener à peu près tout et n'importe quoi. Vous connaissez un régisseur comme lui en France ? C'est une question que je vous pose. Je lui avais demandé, pour ma part - immédiatement emballé par le personnage - de me rapporter dans la demi-heure un très beau cougar empaillé qui aurait été du plus bel effet sur le velours de la montagne noir de neige. (Claude trouvait aussi.) Mais il avait répondu : "Dans la demi-heure, c'est un peu juste, mais, dans l'heure, sans problème." Et, en attendant, Claude (usant juste d'un peu plus de pouvoir que moi) lui avait demandé de monter la bête équarrie du sous-sol. Dont j'ai aussi déjà parlé.
Roger me dit bonjour et s'excuse de ne pas se souvenir de mon prénom : "Ça va v'nir, ça va v'nir." Je l'autorise, en attendant, à m'appeler "le monstre" ou "la créature". Mais lui : "Je ne me le permettrais pas." Qui en France ? Dites-moi ! Dites-moi qu'il en existe en France. Chez Chanel, oui, il en existe, dans les Maisons. Mais dans un théâtre ?
J'ai même eu une idée saugrenue, je pense que Roger est si aimable que Marlène en serait folle. Je pense qu'elle l'aimerait tellement qu'elle pourrait l'épouser. Mais il n'est peut-être pas libre. Je vais me renseigner. Ou sa maîtresse.
Sur le chemin, je m'arrête au Pain Quotidien. Le chemin est assez long, mais il traverse le quartier des splendeurs de Bruxelles-village. Rue de l'Etuve qui mène à la Grand Place ou rue du Midi que je préfère, quartier Sainte-Catherine, place de Brouckère. Aujourd'hui, plein soleil, mais il venait de pleuvoir (à verse). C'était comme marcher en apesanteur au-dessus d'une piscine. (Et ce que je dis est butoh.)
La bête, on l'appelle "le cougar" parce que Roger le régisseur se vantait, le premier jour, de pouvoir nous mettre à disposition tout ce dont on rêverait, de pouvoir nous amener à peu près tout et n'importe quoi. Vous connaissez un régisseur comme lui en France ? C'est une question que je vous pose. Je lui avais demandé, pour ma part - immédiatement emballé par le personnage - de me rapporter dans la demi-heure un très beau cougar empaillé qui aurait été du plus bel effet sur le velours de la montagne noir de neige. (Claude trouvait aussi.) Mais il avait répondu : "Dans la demi-heure, c'est un peu juste, mais, dans l'heure, sans problème." Et, en attendant, Claude (usant juste d'un peu plus de pouvoir que moi) lui avait demandé de monter la bête équarrie du sous-sol. Dont j'ai aussi déjà parlé.
Roger me dit bonjour et s'excuse de ne pas se souvenir de mon prénom : "Ça va v'nir, ça va v'nir." Je l'autorise, en attendant, à m'appeler "le monstre" ou "la créature". Mais lui : "Je ne me le permettrais pas." Qui en France ? Dites-moi ! Dites-moi qu'il en existe en France. Chez Chanel, oui, il en existe, dans les Maisons. Mais dans un théâtre ?
J'ai même eu une idée saugrenue, je pense que Roger est si aimable que Marlène en serait folle. Je pense qu'elle l'aimerait tellement qu'elle pourrait l'épouser. Mais il n'est peut-être pas libre. Je vais me renseigner. Ou sa maîtresse.
Labels: frankenstein
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