Droit de réponse à une critique d'un blog dont je ne donne pas le lien
Ecoutez, chez moi, il n'y a pas de corps, il y a des personnes. Les gens du public, ce ne sont pas non plus des corps, mais des personnes, des êtres. Je ne trouve pas ça correct (pour dire le moins) de considérer la personne humaine comme un corps, la grosse, la maigre, la juive, le noir, la femme, l'arabe - sans parler des animaux qui n'ont encore pas de voix. Je tenais à vous le dire parce que votre critique se veut, de toute évidence, sympathique, mais véhicule néanmoins (inconsciemment) les pires inepties des temps passés. Même problème qui se passe avec le "débat" sur l'"identité nationale" : On appartient au groupe des gens qui parlent le français, mais on peut aussi appartenir, en même temps, au groupe de ceux qui parlent l'allemand ou qui parlent l'arabe, etc. On appartient au groupe de ceux de sexe féminin ou à celui de sexe masculin, ou a celui des deux sexes à la fois, etc. Ou bien à un groupe des gens à la peau d'une nuance foncée proche du noir - ou du blanc ou du rose ou, pourquoi pas, du jaune - mais on n'est pas ça. Si je fais des spectacles, c'est exactement pour le dire et le soutenir. Et si ceci n'est pas perçu, j'utilise encore mon droit de réponse parce qu'au-delà du spectacle, c'est cela qui est important. Avec toute mon amitié, bien sûr
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