Les belles lumières du Nord
le soleil dont nous faisons le tour est rond comme un ballon de feu / et les pyramides noires, je voudrais lire Wedekind ou Byron pour en pouvoir parler
au lieu de ça, quand je vois le terril, je pense :
comment - vous êtes allé en Egypte et vous n'avez pas vu les pyramides ? je ne sais plus où j'ai vu cette phrase, peut-être dans Kean ou Keats ou...
Pierre était un chat sensuel.
la plaine est incroyablement basse et lente pour son hommage
éternel à la beauté, à l'amour, à Pierre, au fruit de tes entrailles
la pyramide-soleil traverse un champ d'asphodèles
le temps de le penser, c'est le mot qui m'est venu pour "éoliennes"
et puis les éoliennes disparues et la nuit, d'un coup de gomme
efface déjà le dessin de Clélie
l'amour est intact et rond comme un chat étiré tout du long
tous les êtres humains sont chacun à leur place comme des constructions psychiques équilibrées
car c'est le soir et ce mot-là : "vers le soir"
caresse exactement les poches et les ronds
qu'est-ce que je dis dans mon texte ? "campagne de velours noir"
des îles précises, c'est la mer, c'est la terre et mon visage : un drôle de visage
une voix de 2001 apologize pour je ne sais quel retard
personne n'a pu prendre l'avion sous le nuage de cendre alors les trains sont bondés
mais la nuit traversée n'a aucun égard pour l'horreur et l'amour
une chose que j'adore dire dans "mon texte", "le texte", c'est "ah",
"ah", "hélas", "hélas", "hélas" car les possibilités pour les dire,
ces quelques mots,
sont infinies
Claude me parlait de crier, je n'y ai plus pensé
mais ce serait trop bien !
rien de plus beau, au théâtre, si les cris ont lieu
les cris ! imaginez un théâtre qui ne serait que de cris
la petite fille crie si bien !
le soleil a disparu de l'horizon
mais les arbres encore dressés comme des petits gardiens
et les lions
et mes yeux dont je vois le reflet et mes dents du pauvre
c'est vrai, je maigris, j'ai maigri
je n'aime pas tant manger, pas tant que ça
et je vieillis et je maigris
mais l'amour qu'aimait Pierre est toujours là
au lieu de ça, quand je vois le terril, je pense :
comment - vous êtes allé en Egypte et vous n'avez pas vu les pyramides ? je ne sais plus où j'ai vu cette phrase, peut-être dans Kean ou Keats ou...
Pierre était un chat sensuel.
la plaine est incroyablement basse et lente pour son hommage
éternel à la beauté, à l'amour, à Pierre, au fruit de tes entrailles
la pyramide-soleil traverse un champ d'asphodèles
le temps de le penser, c'est le mot qui m'est venu pour "éoliennes"
et puis les éoliennes disparues et la nuit, d'un coup de gomme
efface déjà le dessin de Clélie
l'amour est intact et rond comme un chat étiré tout du long
tous les êtres humains sont chacun à leur place comme des constructions psychiques équilibrées
car c'est le soir et ce mot-là : "vers le soir"
caresse exactement les poches et les ronds
qu'est-ce que je dis dans mon texte ? "campagne de velours noir"
des îles précises, c'est la mer, c'est la terre et mon visage : un drôle de visage
une voix de 2001 apologize pour je ne sais quel retard
personne n'a pu prendre l'avion sous le nuage de cendre alors les trains sont bondés
mais la nuit traversée n'a aucun égard pour l'horreur et l'amour
une chose que j'adore dire dans "mon texte", "le texte", c'est "ah",
"ah", "hélas", "hélas", "hélas" car les possibilités pour les dire,
ces quelques mots,
sont infinies
Claude me parlait de crier, je n'y ai plus pensé
mais ce serait trop bien !
rien de plus beau, au théâtre, si les cris ont lieu
les cris ! imaginez un théâtre qui ne serait que de cris
la petite fille crie si bien !
le soleil a disparu de l'horizon
mais les arbres encore dressés comme des petits gardiens
et les lions
et mes yeux dont je vois le reflet et mes dents du pauvre
c'est vrai, je maigris, j'ai maigri
je n'aime pas tant manger, pas tant que ça
et je vieillis et je maigris
mais l'amour qu'aimait Pierre est toujours là
Labels: poésie frankenstein pierre
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