Friday, May 28, 2010

Etre de gauche, pour moi, ce n'est pas forcément être de gauche, être de gauche, c'est ne pas être d'extrême-droite - l'extrême-droite, elle parcourt toute la société, pas seulement la droite, bien au contraire. L'extrême-droite est majoritaire en France. Au moment de l'abolition de la peine de mort par François Mitterrand et Robert Badinter, en 1981, 63 % des Français sont contre. C'est-à-dire l'immense majorité. Et ce pourcentage - proprement monstrueux - se retrouve tout le temps, inchangé. Si c'est pas la peine de mort, c'est autre chose. A chaque avancée, il y a toujours plus de soixante pour cent des Français qui sont contre. C'est ce que j'appelle l'extrême-droite. On se plaint des politiques, des bêtises qu'ils sortent constamment (des gens quand même intelligents...), mais on ne comprend pas si on ne voit pas qu'il faut, pour être élu, forcément puiser des voix dans cette masse fabuleuse de l'extrême-droite. J'ai dit ça à mon psy, il a trouvé très bien, ce raisonnement. Il m'a dit qu'il me citerait. Il y a un combat, c'est pas la question de la droite et de la gauche, les jeunes, ne vous laissez pas prendre... Non, c'est beaucoup, beaucoup plus grave. Cela dit, j'ai toujours voté à gauche, mais, ça, c'est un détail, question de famille, comme on dit. J'ai regretté d'avoir voté pour Fabius (que je n'aime pas) à des Européennes alors que j'aurais dû voter pour Simone Veil (que j'apprécie beaucoup) qui a fait un faible score. il faut voter pour les personnes plutôt que pour les partis. Aux dernières régionales, je n'ai pas voté.

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