...quelques fictions légères fausses/vraies enchanteresses...
(à Dominque Hervieu)
Bonjour Dominique,
D'abord vraiment merci pour tes manifestations de sympathie à mon égard que plusieurs personnes m'ont rapportées. Pour moi aussi (nous...), Chaillot a été un grand moment et j'ai été émerveillé chaque jour de ma présence dans cette maison (et même après) par l'accueil qui j'y ai reçu. Toi, particulièrement, extrêmement souriante et encourageante chaque fois que je te croisais. J'ai dit autour de moi que j'imaginais que tu te comportais ainsi avec tout le monde, mais on m'a répondu : "Non, non, détrompe-toi, elle n'est pas comme ça avec tout le monde." Bon.
Je n'avais pas ton adresse mail (que Christelle vient de me donner) donc je ne t'ai tenu au courant de rien de ce que j'ai fait depuis Chaillot. Y a eu de très belles choses. En particulier un Hamlet (à Vanves) et un spectacle sur le butoh à la Ménagerie de Verre avec Kate, Marlène et Jeanne Balibar. Ci-dessous un lien pour une écoute possible encore de l'émission que j'ai donnée sur France Culture il y a dix jours, première étape d'un travail sur une opérette commandée à Nathalie Quintane (livret) et à Pierre Courcelle (musique) intitulée MARSEILLE MASSACRE.
C'est une chose très ambitieuse et (déjà) très réjouissante que j'aimerais bien mener à bien avec vous à Chaillot. Salle Gémier, ça serait bien. (Si tu n'arrives pas à écouter, je peux t'envoyer un cd.)
La deuxième chose que j'avais envie de te proposer pour Chaillot est plus atypique : il s'agit d'un parcours dans les entrailles du palais à la rencontre des ateliers et des différents corps de métiers qui y exercent encore. Il s'agirait de mélanger les comédiens avec les "personnes réelles" vivant parfois depuis des dizaines d'années sur place de manière à développer quelques fictions légères fausses/vraies enchanteresses créées en résonance musicale avec le réalisme de la Maison Chaillot (puisque, pour moi, la magie, en effet, est venu de ce contact). C'était déjà une idée que j'avais quand j'étais dans vos murs, et que j'ai toujours.
Je t'embrasse, chère Dominique
Yves-Noël
http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/acr/fiche.php?diffusion_id=82369
http://ledispariteur.blogspot.com/
Bonjour Dominique,
D'abord vraiment merci pour tes manifestations de sympathie à mon égard que plusieurs personnes m'ont rapportées. Pour moi aussi (nous...), Chaillot a été un grand moment et j'ai été émerveillé chaque jour de ma présence dans cette maison (et même après) par l'accueil qui j'y ai reçu. Toi, particulièrement, extrêmement souriante et encourageante chaque fois que je te croisais. J'ai dit autour de moi que j'imaginais que tu te comportais ainsi avec tout le monde, mais on m'a répondu : "Non, non, détrompe-toi, elle n'est pas comme ça avec tout le monde." Bon.
Je n'avais pas ton adresse mail (que Christelle vient de me donner) donc je ne t'ai tenu au courant de rien de ce que j'ai fait depuis Chaillot. Y a eu de très belles choses. En particulier un Hamlet (à Vanves) et un spectacle sur le butoh à la Ménagerie de Verre avec Kate, Marlène et Jeanne Balibar. Ci-dessous un lien pour une écoute possible encore de l'émission que j'ai donnée sur France Culture il y a dix jours, première étape d'un travail sur une opérette commandée à Nathalie Quintane (livret) et à Pierre Courcelle (musique) intitulée MARSEILLE MASSACRE.
C'est une chose très ambitieuse et (déjà) très réjouissante que j'aimerais bien mener à bien avec vous à Chaillot. Salle Gémier, ça serait bien. (Si tu n'arrives pas à écouter, je peux t'envoyer un cd.)
La deuxième chose que j'avais envie de te proposer pour Chaillot est plus atypique : il s'agit d'un parcours dans les entrailles du palais à la rencontre des ateliers et des différents corps de métiers qui y exercent encore. Il s'agirait de mélanger les comédiens avec les "personnes réelles" vivant parfois depuis des dizaines d'années sur place de manière à développer quelques fictions légères fausses/vraies enchanteresses créées en résonance musicale avec le réalisme de la Maison Chaillot (puisque, pour moi, la magie, en effet, est venu de ce contact). C'était déjà une idée que j'avais quand j'étais dans vos murs, et que j'ai toujours.
Je t'embrasse, chère Dominique
Yves-Noël
http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/acr/fiche.php?diffusion_id=82369
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Labels: correspondance
posted by Marie-Noëlle Genod, le dispariteur at 8:45 AM
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