L'Art du roman
...Le rebondissement en torrent de tout ce qui est - et parfois l'eau étale.
Refaire son roman à partir d'un travail déjà fait. Rien qui avance, tout qui retrait. Les romans désirés ne sont pas ceux qui avancent, mais ceux d'Art et Essai. Les romans d'Art et Essai à l'intérieur du roman qui avance car la vie n'est rien et Cioran a dit : "La perspective d'une biographie devrait décourager d'avoir une vie." (Retrouver la citation dans "Le Monde", l'article sur Cotzee.) Le patron du Divan avait reconnu ma voix : "Alors, vous avez donné du champagne ?" "Ah, oui, il faut c'qu'il faut." On peut écrire. Toujours cette croyance. Le patron de la librairie attablé au café Divan. C'est chez lui que j'avais acheté, il y a plus d'un an, Vénus et Adonis (sur le conseil de Lancelot Hamelin). La Famille de Paris. (Forcément une famille bobo.) C'est-à-dire : ce que l'on peut dire du monde, on ne le sait pas encore. Ce n'est pas de la prétention, c'est que si c'est pour avancer, le monde n'a pas besoin de nous. Non, le monde n'avance pas. (Pour autant que nous en avons la perception, le monde n'avance pas.) Et puis pour lire un roman, voyez-vous, il ne faut pas en voir les ficelles. Ou alors il faut aller vite. Mais c'est aussi une question de perception. C'est en soi qu'on coupe les ficelles.
L'homme attaqué par le non-être. Il n'y a pas de "surmoi", sauf quand le roman ennuie. Mais c'est peut-être un problème de digestion. Ou de solitude. Ou de coup de fil à passer ou de monde à ne pas délaisser autant. Car la journée passe avec toutes les vies, tous les mondes, les animaux et les bêtes. A l'émission "Tous les repas du monde" (ou je ne sais quoi) que les enfants regardaient hier malgré le soleil, mais parce que c'était "le dernier jour des vacances" (et J. les avait laissé faire aussi pour la même raison), quand je suis passé, il y avait une femme qui servait de l'autruche et l'un des convives s'est écrié (pour faire son intéressant) : "Oh, l'autruche, j'aime pas du tout comme animal : c'est moche, c'est bête..." avant de se faire interrompre par la maîtresse de manière très intelligente : "Tous les animaux sont bêtes." J'confonds les patrons de la librairie et du café. Il faudra (...) ce mystère : sont-ils frères ? Et puis aussi : comment faire taire le monologue ?
Refaire son roman à partir d'un travail déjà fait. Rien qui avance, tout qui retrait. Les romans désirés ne sont pas ceux qui avancent, mais ceux d'Art et Essai. Les romans d'Art et Essai à l'intérieur du roman qui avance car la vie n'est rien et Cioran a dit : "La perspective d'une biographie devrait décourager d'avoir une vie." (Retrouver la citation dans "Le Monde", l'article sur Cotzee.) Le patron du Divan avait reconnu ma voix : "Alors, vous avez donné du champagne ?" "Ah, oui, il faut c'qu'il faut." On peut écrire. Toujours cette croyance. Le patron de la librairie attablé au café Divan. C'est chez lui que j'avais acheté, il y a plus d'un an, Vénus et Adonis (sur le conseil de Lancelot Hamelin). La Famille de Paris. (Forcément une famille bobo.) C'est-à-dire : ce que l'on peut dire du monde, on ne le sait pas encore. Ce n'est pas de la prétention, c'est que si c'est pour avancer, le monde n'a pas besoin de nous. Non, le monde n'avance pas. (Pour autant que nous en avons la perception, le monde n'avance pas.) Et puis pour lire un roman, voyez-vous, il ne faut pas en voir les ficelles. Ou alors il faut aller vite. Mais c'est aussi une question de perception. C'est en soi qu'on coupe les ficelles.
L'homme attaqué par le non-être. Il n'y a pas de "surmoi", sauf quand le roman ennuie. Mais c'est peut-être un problème de digestion. Ou de solitude. Ou de coup de fil à passer ou de monde à ne pas délaisser autant. Car la journée passe avec toutes les vies, tous les mondes, les animaux et les bêtes. A l'émission "Tous les repas du monde" (ou je ne sais quoi) que les enfants regardaient hier malgré le soleil, mais parce que c'était "le dernier jour des vacances" (et J. les avait laissé faire aussi pour la même raison), quand je suis passé, il y avait une femme qui servait de l'autruche et l'un des convives s'est écrié (pour faire son intéressant) : "Oh, l'autruche, j'aime pas du tout comme animal : c'est moche, c'est bête..." avant de se faire interrompre par la maîtresse de manière très intelligente : "Tous les animaux sont bêtes." J'confonds les patrons de la librairie et du café. Il faudra (...) ce mystère : sont-ils frères ? Et puis aussi : comment faire taire le monologue ?
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