Protestation des apparences
D’où m’est venu le nom Le Dispariteur ? J’étais chez mon frère, à Marseille, au mois de juin, seul et, contre toute attente, je regardais la télé la nuit (toute la nuit). J’avais dans la tête de trouver un nom pour ma future association. A un moment d’une nuit, en regardant la télé, j’ai pensé : je veux faire le contraire de ça. Et le mot m’est venu comme le contraire : Le Dispariteur. Ensuite, il y avait ce spectacle à faire à la Ménagerie de Verre, le premier là-bas, c’était important. Et Marie-Thérèse Allier n’aimait pas les titres que je proposais. Alors, comme je n’avais pas d’idée, j’ai dit : « Bon, on a qu’à mettre le nom de l’association, et on changera quand on saura de quoi est fait le spectacle. » Le Dispariteur. Elle a dit : « C’est pas mal. » Ensuite, j’ai complètement oublié cette histoire, tout à la passion de travailler dans le noir et dans l’inconscient. J’ai déjà raconté mille fois, mais le premier filage, il y avait tout Paris. Le premier filage d’un spectacle qui n’avait pas de titre. Puis, quand il a fallu officiellement jouer, c’était plié. Le public a écrit sur ce qu’était ce spectacle, Le Dispariteur. Daniel Larrieu… Voilà la légende.
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