Lignes de vie des demi-dieux
Cher Yves-Noël,
Je t'ai envoyé le contrat signé au courrier ce matin.
Merci encore de ta participation à cette Indépendance, à ce moment incroyable que tu as su partager avec Papi et Dino, et merci à Thomas et Marlène et leur présence incroyable.
J'ai été ravi de cette proposition, des images immenses et fortes, de l'intelligence de ton rapport aux gens et aux choses (même si tout cela était nettement plus visible à la première du samedi).
Je crois que les spectateurs et les acteurs se souviendront de ce moment, intensément, de cet échange comme tu le souhaitais.
Nous allons préparer avec mon graphiste ce petit document que relatera cette Indépendance... si tu souhaites nous confier quelques photos ou lignes, avec ton autorisation, je serais ravi de cette contribution.
Tenons nous au courant des projets futurs, échangeons, je l'espère, dans les jours qui viennent, sur tes projets, et, qui sait, les miens.
Je t'embrasse, très sincèrement
Philippe
Merci à toi, Philippe, de m'avoir permis cette rencontre avec... avec quoi ? Quelque chose de grand, de vrai, etc., difficile à définir, de vivant. Dans le train, avec Marlène, on parlait des qualités de Dino et Papi et on en est arrivé à ce qualificatif assez stupide, mais qui résumait pour nous la précision du mystère : ces deux-là sont TRES PROFESSIONNELS. Oui, hier, le quatuor était quelque peu noyé dans la masse débordante (et l'improvisation - remarquable - de Jonathan Capdevielle à qui j'avais demandé, in extremis, quand je l'ai vu dans l'assistance, de nous aider). On voyait sans doute moins les Africains, peut-être (Herman Diephuis me l'a dit tout à l'heure), mais j'ai aimé quand même (et beaucoup de monde avec moi) parce qu'on a réussi à saisir (en happening) la contrainte énorme du doublement (au moins) des participants (350 ?) et à créer un état fragile où tout semble possible, on the edge (sans qu'on en fasse beaucoup réellement), et quelques mouvements de foule assez beaux (c'était l'idée de Papi de ne pas fixer les gens). Le coq a chanté au bon moment. La grâce fréquentait. Et finalement - de même que Papi a fait un vrai bouche-à-bouche à Marlène, elle a failli étouffer - beaucoup de cœur-à-cœur. C'est ça, être professionnel : la générosité. Bref, beaucoup de plaisir (ce qui était le but). On s'est quitté comme toujours en se promettant de retravailler ensemble, mais, cette fois-ci, pour moi, un réel espoir (naïf) de recroiser les lignes de vie de ces demi-dieux...
Je t'envoie la facture ci-jointe.
Yvno
(Aucune autorisation, tu prends ce que tu veux, bien sûr.)
Labels: versailles
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