le temps maintenant souffle soleil
J’ai assez raconté. Il m'semble que j’ai fait mes preuves. Je veux plus rien raconter. Mettre de l’ordre. Je reconnais que P. raconte mieux que moi – moi, c'n’est pas vraiment mon truc. J'vais écrire des poèmes. Et j'vais lire. J’viens de découvrir qu’on peut être heureux en étant aussi adulte. Ouais, more or less. J'vais m'refaire...
J’vais m’faire rare. Sauf la poésie, attention. Parce que la poésie, c’est permis à tout le monde. Même Shakespeare, il a dit que la jument de la nuit avait neufs poulains, alors… J’essaie, en tout cas. I guess it’s a part of the journey (le regret). Oui, c’est vrai, j’suis très heureux. J’efface, j’efface… Y a une femme derrière tout ça… P., son pays s’ouvre à l’envers et à l’endroit.
Je recopie les belles choses dans les livres. Et pourquoi recopier ? C’est un exercice de mémoire. Je recopie les rivières de sable qui charrient des poissons d’or.
J’lisais, j’lisais, j’lisais. C’est un essai. Il ne m’arrivait que des déboires. Les jours communiquaient par le feu. C’était la solitude qui s’accentuait. J’avais toujours trouvé de l’or dans la solitude. Mais qui me lirait ? Personne ne me lirait et je savais pourquoi : je savais pas à qui j'm’adressais. C’est ce qu’on voulait dire, toujours, quand on disait : « Je n'sais pas d’où ça parle. » « Je n'sais pas à qui ça s’adresse » serait plus juste. Il faut qu’un livre soit adressé. Enfin... Je joue sur les mots.
Je recopie les îles poissons, les lacs de mercure, les processions d’îles, les marécages, les caravanes d’îles, les îles nénuphars comme si c’était moi. Je recopie les joncs pâles. Je recopie les voyages, les femmes, les amis, le seul ami pâle qui m'accompagne et qui efface à mesure qu’il s’adresse, qu’il avance et qu’il meurt.
Le grand tuyau lourd et lent de l’amour.
« L’hydre-Univers tordant son corps écaillé d’astres »
M’intéressent les histoires d’or et d'sauvagerie. Au chevet de mon lit, restent des livres qui parlent d’or, d’Orient, de malaise et de chevalerie.
Et dormir – qui m'raconterait ? – qui m'raconterait, parmi mes longues insomnies, les beautés du monde ? Il en faudrait un affabulateur ! Il écrivait, le seigneur, le seigneur-affabulateur. Les confabulatores nocturni sont ces affabulateurs. Ils écrivent dans la nuit, ils tiennent leur journal de nuit pendant leur passage sur terre. (Il y a tant de gens sur la terre, un grand nombre est sur Facebook et un autre vit sa misère…)
Tout d’un coup, il y avait eu de l’argent pour faire une grande et belle pièce.
« L’histoire est un cauchemar dont je veux me réveiller. »
Il y a une reine, Maya. Maya signifie illusion.
Mais j’avais décidé d'me taire – et Monsieur Balthazar ne voulait pas. Pourtant Maya signifiait illusion. Et je n'savais pas pourquoi puisque j’avais arrêté de dire. De lire. J’avais arrêté c'que j'voulais maintenant continuer toujours. Que se passe-t-il au théâtre de la Ville ? N’était-ce pas cette semaine qu’il fallait voir… ? Il y a six dimensions dans l’espace : le haut, le bas, l’arrière, l’avant, la droite, la gauche. Un figuier incline ses branches.
Et voilà. C'n’est pas plus compliqué que ça. C’est la vie. (Pas celle dont on parle.)
Les âmes, les corps, les choses sont en feu.
(Le voleur pleure et prend l’argent.)
J’vais m’faire rare. Sauf la poésie, attention. Parce que la poésie, c’est permis à tout le monde. Même Shakespeare, il a dit que la jument de la nuit avait neufs poulains, alors… J’essaie, en tout cas. I guess it’s a part of the journey (le regret). Oui, c’est vrai, j’suis très heureux. J’efface, j’efface… Y a une femme derrière tout ça… P., son pays s’ouvre à l’envers et à l’endroit.
Je recopie les belles choses dans les livres. Et pourquoi recopier ? C’est un exercice de mémoire. Je recopie les rivières de sable qui charrient des poissons d’or.
J’lisais, j’lisais, j’lisais. C’est un essai. Il ne m’arrivait que des déboires. Les jours communiquaient par le feu. C’était la solitude qui s’accentuait. J’avais toujours trouvé de l’or dans la solitude. Mais qui me lirait ? Personne ne me lirait et je savais pourquoi : je savais pas à qui j'm’adressais. C’est ce qu’on voulait dire, toujours, quand on disait : « Je n'sais pas d’où ça parle. » « Je n'sais pas à qui ça s’adresse » serait plus juste. Il faut qu’un livre soit adressé. Enfin... Je joue sur les mots.
Je recopie les îles poissons, les lacs de mercure, les processions d’îles, les marécages, les caravanes d’îles, les îles nénuphars comme si c’était moi. Je recopie les joncs pâles. Je recopie les voyages, les femmes, les amis, le seul ami pâle qui m'accompagne et qui efface à mesure qu’il s’adresse, qu’il avance et qu’il meurt.
Le grand tuyau lourd et lent de l’amour.
« L’hydre-Univers tordant son corps écaillé d’astres »
M’intéressent les histoires d’or et d'sauvagerie. Au chevet de mon lit, restent des livres qui parlent d’or, d’Orient, de malaise et de chevalerie.
Et dormir – qui m'raconterait ? – qui m'raconterait, parmi mes longues insomnies, les beautés du monde ? Il en faudrait un affabulateur ! Il écrivait, le seigneur, le seigneur-affabulateur. Les confabulatores nocturni sont ces affabulateurs. Ils écrivent dans la nuit, ils tiennent leur journal de nuit pendant leur passage sur terre. (Il y a tant de gens sur la terre, un grand nombre est sur Facebook et un autre vit sa misère…)
Tout d’un coup, il y avait eu de l’argent pour faire une grande et belle pièce.
« L’histoire est un cauchemar dont je veux me réveiller. »
Il y a une reine, Maya. Maya signifie illusion.
Mais j’avais décidé d'me taire – et Monsieur Balthazar ne voulait pas. Pourtant Maya signifiait illusion. Et je n'savais pas pourquoi puisque j’avais arrêté de dire. De lire. J’avais arrêté c'que j'voulais maintenant continuer toujours. Que se passe-t-il au théâtre de la Ville ? N’était-ce pas cette semaine qu’il fallait voir… ? Il y a six dimensions dans l’espace : le haut, le bas, l’arrière, l’avant, la droite, la gauche. Un figuier incline ses branches.
Et voilà. C'n’est pas plus compliqué que ça. C’est la vie. (Pas celle dont on parle.)
Les âmes, les corps, les choses sont en feu.
(Le voleur pleure et prend l’argent.)
1 Comments:
non c'est bien, continuer à et de raconter s'il vous plait, il y a du plein et du vide, bref il y a. des i grecs...
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