Tuesday, December 28, 2010

Plan d'eau

Nous étions partis, au bord de la mer, dans l’autobiography… J’ai remis un peu d’électricité dans l’ordinateur et je peux écrire cette phrase. Il y en a plusieurs autres qui me sont venues – des débuts – quand l’ordinateur n’était pas chargé, que j’essaie de retrouver… Des débuts. Il y avait toute cette histoire autour du lac, mais dont j’ai déjà parlé. J’avais dit à Anaé : « Approchons-nous de l’océan Atlantique. – Ce n’est pas l’océan Atlantique. – Ah ? Alors l’océan Pacifique. – Ce n’est pas un océan. – Ah ? Alors qu’est-ce que c’est ? La mer Méditerranée ? – Non, ce n’est pas la mer… » C’était un lac, nous étions d’accord, c’était même un étang, mais nous délaissions ce mot, en restions à « lac ». Demain, nous irons à la montagne. Il y avait la mer, en tout cas – et l’hiver. Au moins autant que pour écrire Le Bateau ivre (puisque Rimbaud n’avait jamais vu la mer quand il l’écrivit). Il y avait l’hiver et le froid et la nature et nous étions ruinés par la nature, nous marchions dans l’air frais, vif. « Oh, des canards ! – Comment font-ils pour ne pas avoir froid ? – Je ne sais pas, ils doivent être habitués… »

Labels:

0 Comments:

Post a Comment

<< Home