(Quantum of Solace)
Tant de gens avait perdu, contre les murs, leur capacité d’amour. D’un instinct, cognait le mur contre l’oiseau. La vie se décidait, s’ouvrait, si faible. Nuit jetée sans cohorte, blanche, trop éclairée, laiteuse même, ses réverbères, l’hiver, la neige qui ruisselait (« Les employés sont restés au chaud… »)
J’avais cette phrase, j’avais oublié la deuxième. Ça jurait. Mais les enfants dormaient, inatteignables. Solal proposait des DVD pour adultes. Il proposait aussi l’imagination. Contre le mur, contre le mur, rien d’autre. Rien d’autre que l’autre. Nuit de toute résistance / imagination / fuite dans la forêt (avec le chocolat dans les poches). Les villes, oh, les villes – ce n’était pas, de l’unique ville, la plainte… J’avais brûlé, j’avais brûlé à table. Je n’avais pas vu ni lu, je n’avais vu personne. Personne se retournait. Chacun mangeait – sans savoir.
Jeter partout affaires. Jeter partout affaires encore écrire une fois avant l’aube, ressaisir la page (électrique). Dans la chambre plus rien ne bouge et le chat ne fait pas partie de la maison. Le chat est ailleurs (même si je mens). Jeter partout la chambre. Les chambres. Du bord de mer. Des îles. Des bateaux (de pirates). Jeter partout les chambres des forêts. Dormir. Et se lever tôt. Ce que vont faire les enfants. Je prends sur ma vie. Le souvenir est effacé, s’efface.
Le futur de cette montagne est cette montagne qui crie, pleure et fatigue – cette montagne, oh yé ! On a pris les valises et les luges, on est parti.
Un jour, j’irai jusqu’au bout.
La maison usée, fermée, intacte peut servir.
Regarde ce qu’il arrive à Julian Assange parce qu’il a baisé sans préservatif.
Les enfants s’échappent, perpendiculairement. Ils s’échappent vers la mort – ou vers la vie. Vers l’eau ou vers la profondeur de la forêt. Vers la pente. Le gouffre. Le ciel. « Et, Yves-Noël, peut-être qu’il va pas savoir qu’on va au cinéma avec lui... » Ass ange, comment ne pas accuser Julian Assange ?
J’en comprends bien assez… Silence maintenant, les enfants s’en sont partis. (Acheter le journal avec leur père pour savoir à quelle heure était le cinéma.)
J’avais cette phrase, j’avais oublié la deuxième. Ça jurait. Mais les enfants dormaient, inatteignables. Solal proposait des DVD pour adultes. Il proposait aussi l’imagination. Contre le mur, contre le mur, rien d’autre. Rien d’autre que l’autre. Nuit de toute résistance / imagination / fuite dans la forêt (avec le chocolat dans les poches). Les villes, oh, les villes – ce n’était pas, de l’unique ville, la plainte… J’avais brûlé, j’avais brûlé à table. Je n’avais pas vu ni lu, je n’avais vu personne. Personne se retournait. Chacun mangeait – sans savoir.
Jeter partout affaires. Jeter partout affaires encore écrire une fois avant l’aube, ressaisir la page (électrique). Dans la chambre plus rien ne bouge et le chat ne fait pas partie de la maison. Le chat est ailleurs (même si je mens). Jeter partout la chambre. Les chambres. Du bord de mer. Des îles. Des bateaux (de pirates). Jeter partout les chambres des forêts. Dormir. Et se lever tôt. Ce que vont faire les enfants. Je prends sur ma vie. Le souvenir est effacé, s’efface.
Le futur de cette montagne est cette montagne qui crie, pleure et fatigue – cette montagne, oh yé ! On a pris les valises et les luges, on est parti.
Un jour, j’irai jusqu’au bout.
La maison usée, fermée, intacte peut servir.
Regarde ce qu’il arrive à Julian Assange parce qu’il a baisé sans préservatif.
Les enfants s’échappent, perpendiculairement. Ils s’échappent vers la mort – ou vers la vie. Vers l’eau ou vers la profondeur de la forêt. Vers la pente. Le gouffre. Le ciel. « Et, Yves-Noël, peut-être qu’il va pas savoir qu’on va au cinéma avec lui... » Ass ange, comment ne pas accuser Julian Assange ?
J’en comprends bien assez… Silence maintenant, les enfants s’en sont partis. (Acheter le journal avec leur père pour savoir à quelle heure était le cinéma.)
Labels: poésie
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