Le Sucre du mot Brésil au fond du marécage
« Il faut passer par le désordre du monde. »
« Est-ce qu’il peut y avoir une harmonie dans la démesure ? – Absolument. »
« Je m’exprime dans ma langue de manière multilingue. (…) J’écris en présence de toutes les langues du monde. Même si je n’les connais pas. »
« La palpitation même du monde. »
« La frontière comme jouissance du passage d’une saveur à une autre, de la saveur d’ici à la saveur de là. (…) La frontière est nécessaire parce que je n’veux pas perdre la saveur que je quitte et je n’veux pas perdre la saveur vers laquelle je vais et leur accord n’est pas un anéantissement l’un dans l’autre et, par conséquent, la notion de frontière a une grande beauté dans ce sens-là. Mais, en aucun cas, la frontière ne doit être l’enfermement d’une saveur ou d’une beauté par rapport à une autre. »
« Votre champ d’exploration, Edouard Glissant, c’est la terre entière ? – Absolument, absolument. Ça a toujours été le champ d’exploration des poètes. (…) Ce champ d’exploration, nous n’avons plus à l’explorer, nous avons à le ressentir. »
« Dans cet espace élargi à la terre entière, est-ce qu’il y a un horizon, un « horizon fabuleux », pour citer encore Rimbaud ? »
« Si nous considérons la terre entière comme un élément fini, alors, nous nous condamnons nous-mêmes, il faut considérer la terre comme un infini. (…) Le Tout Monde, c’est pas seulement le monde entier, c’est le monde tel qu’il sera demain au moment où il va nous réunir tous. (…) C’est ça, notre horizon. Et cet horizon-là, il est infini. Nous avons toujours à le poursuivre. Et c’est pour ça que la poésie nous sert davantage, dans ce domaine, que les éléments de connaissance rationnelle et réaliste auxquels nous sommes habitués. »
« Rien n’est vrai, tout est vivant. »
« Un poème maya qui dit : « Arme-moi d’air, je suis l’esprit de l’air / Arme-moi de feu, je suis l’esprit du feu… »
« Le chaos rapproche les distances et rapproche les temps. »
« La poésie, c’est l’intuition des vérités et des non vérités du monde, n’est-ce pas ? La poésie, finalement, c’est l’intuition du vivant du monde. (…) Chaque fois qu’il y a quelque chose qui est dit qui montre une vision du monde au moment où la parole a été dite, eh bien, cette parole mérite d’être conservée en tant que signal de poésie. »
« Le poète cherche la différence parce qu’il sait que la différence n’est pas fondatrice d’enfermement et d’empêchement. »
« La relation, c’est la quantité finie de toutes les différences du monde sans qu’on en oublie la plus petite. »
« Accumuler le même avec le même, y a là une espèce de… on obtient un clone. (…) Accumuler les différences et les mettre en rapport les unes avec les autres, on obtient une relation. »
« Le genre, c’est une forme de commodité que l’on se dessine pour échapper à ce qu’il y a d’obscur, à ce qu’il y a d’opaque, à ce qu’il y a d’incertain, à ce qu’il y a de tremblant dans la fonction poétique. »
« Comme le monde, la poésie tremble, la poésie est incertaine, mais cette incertitude est la meilleure des certitudes. »
« Je crois au hasard. »
« Je crois aux proximités. »
« Moi, si on me demande de dessiner un arbre, je dessine une forêt parce que je suis rhizomatique. »
« « Le sucre du mot « Brésil » au fond du marécage… », écrit Aimé Césaire… »
« Est-ce qu’il peut y avoir une harmonie dans la démesure ? – Absolument. »
« Je m’exprime dans ma langue de manière multilingue. (…) J’écris en présence de toutes les langues du monde. Même si je n’les connais pas. »
« La palpitation même du monde. »
« La frontière comme jouissance du passage d’une saveur à une autre, de la saveur d’ici à la saveur de là. (…) La frontière est nécessaire parce que je n’veux pas perdre la saveur que je quitte et je n’veux pas perdre la saveur vers laquelle je vais et leur accord n’est pas un anéantissement l’un dans l’autre et, par conséquent, la notion de frontière a une grande beauté dans ce sens-là. Mais, en aucun cas, la frontière ne doit être l’enfermement d’une saveur ou d’une beauté par rapport à une autre. »
« Votre champ d’exploration, Edouard Glissant, c’est la terre entière ? – Absolument, absolument. Ça a toujours été le champ d’exploration des poètes. (…) Ce champ d’exploration, nous n’avons plus à l’explorer, nous avons à le ressentir. »
« Dans cet espace élargi à la terre entière, est-ce qu’il y a un horizon, un « horizon fabuleux », pour citer encore Rimbaud ? »
« Si nous considérons la terre entière comme un élément fini, alors, nous nous condamnons nous-mêmes, il faut considérer la terre comme un infini. (…) Le Tout Monde, c’est pas seulement le monde entier, c’est le monde tel qu’il sera demain au moment où il va nous réunir tous. (…) C’est ça, notre horizon. Et cet horizon-là, il est infini. Nous avons toujours à le poursuivre. Et c’est pour ça que la poésie nous sert davantage, dans ce domaine, que les éléments de connaissance rationnelle et réaliste auxquels nous sommes habitués. »
« Rien n’est vrai, tout est vivant. »
« Un poème maya qui dit : « Arme-moi d’air, je suis l’esprit de l’air / Arme-moi de feu, je suis l’esprit du feu… »
« Le chaos rapproche les distances et rapproche les temps. »
« La poésie, c’est l’intuition des vérités et des non vérités du monde, n’est-ce pas ? La poésie, finalement, c’est l’intuition du vivant du monde. (…) Chaque fois qu’il y a quelque chose qui est dit qui montre une vision du monde au moment où la parole a été dite, eh bien, cette parole mérite d’être conservée en tant que signal de poésie. »
« Le poète cherche la différence parce qu’il sait que la différence n’est pas fondatrice d’enfermement et d’empêchement. »
« La relation, c’est la quantité finie de toutes les différences du monde sans qu’on en oublie la plus petite. »
« Accumuler le même avec le même, y a là une espèce de… on obtient un clone. (…) Accumuler les différences et les mettre en rapport les unes avec les autres, on obtient une relation. »
« Le genre, c’est une forme de commodité que l’on se dessine pour échapper à ce qu’il y a d’obscur, à ce qu’il y a d’opaque, à ce qu’il y a d’incertain, à ce qu’il y a de tremblant dans la fonction poétique. »
« Comme le monde, la poésie tremble, la poésie est incertaine, mais cette incertitude est la meilleure des certitudes. »
« Je crois au hasard. »
« Je crois aux proximités. »
« Moi, si on me demande de dessiner un arbre, je dessine une forêt parce que je suis rhizomatique. »
« « Le sucre du mot « Brésil » au fond du marécage… », écrit Aimé Césaire… »
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