Elle fait une tarte, mon amour, ma bien-aimée
Annabelle Pulcini, ma première femme (que j’ai été amoureux !) m’appelle pour me demander de retrouver des choses sur son premier travail personnel, un solo intitulé Un petit socle que je l’avais aidée à présenter à la Ménagerie de Verre. C'était à partir d'un poème curieux, une sorte de « liste des courses »... Je retrouve surtout ce texte qui envisageait une suite rêvée à ce premier travail :
« (Prolongement)
Annabelle, descendue de son petit socle, ces temps de poses qu’elle effeuillait dans des temps de lumières photographiées par Marie Vincent, dans des bains de jouvence, s’anime, on dirait, et voyage. Ce n’est plus l’éternité instantanée de l’autoportrait, elle communique, elle s’amuse et, comme Garbo, rit. Yves-Noël, son bedfellow, est là, mais il ne sait pas où. C’est la question d’un rapport. Ils sont ensemble comme à la maison ; en fait, la maison, c’est une scène. Aussi, souvent, regarder la danseuse lui suffit pour penser qu’il danse. Il y a la possibilité de décrire au micro. Quoi ? La question n’est encore pas là. Annabelle, elle, est toute à son affaire ; elle caresse un éléphant, elle pose sur le froid du marbre noir ses pieds qu’elle a grands, elle se baigne dans du soleil. Pour Yves-Noël, amener des fleurs coupées seraient aussi de la danse. Il s’agit d’une mise en valeur réciproque et la couleur d’une robe ou d’un drap de lit compte aussi. S’il y a un lit. Et puis la pensée… Chacun pense et la pensée permet d’harmoniser et elle le fait, c’est l’art. »
« (Prolongement)
Annabelle, descendue de son petit socle, ces temps de poses qu’elle effeuillait dans des temps de lumières photographiées par Marie Vincent, dans des bains de jouvence, s’anime, on dirait, et voyage. Ce n’est plus l’éternité instantanée de l’autoportrait, elle communique, elle s’amuse et, comme Garbo, rit. Yves-Noël, son bedfellow, est là, mais il ne sait pas où. C’est la question d’un rapport. Ils sont ensemble comme à la maison ; en fait, la maison, c’est une scène. Aussi, souvent, regarder la danseuse lui suffit pour penser qu’il danse. Il y a la possibilité de décrire au micro. Quoi ? La question n’est encore pas là. Annabelle, elle, est toute à son affaire ; elle caresse un éléphant, elle pose sur le froid du marbre noir ses pieds qu’elle a grands, elle se baigne dans du soleil. Pour Yves-Noël, amener des fleurs coupées seraient aussi de la danse. Il s’agit d’une mise en valeur réciproque et la couleur d’une robe ou d’un drap de lit compte aussi. S’il y a un lit. Et puis la pensée… Chacun pense et la pensée permet d’harmoniser et elle le fait, c’est l’art. »
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