Note d'intention, TCI
L’Evangile de la nouvelle église
Yves-Noël Genod – à qui Mathilde Monnier confie un arbre de Noël – se sent investi d’une mission plus vaste que celle – aisée – de remplir les salles. Il veut la réunion des contraires, il veut le tout-monde d’Edouard Glissant, il veut des acteurs heureux et des spectateurs heureux, il veut bien être en scène, mais avec d’autres, disciples et amis, il veut qu’on lui fête son anniversaire comme à un autre. Après tout, son âme a voyagé depuis bien longtemps déjà – et son incarnation présente n’est que provisoire. Bref, comme disait Marguerite Duras, « Pour une fois que nous ne sommes pas morts, si nous allions au restaurant ». Il veut faire la fête et entraîner Paris dans cette fête – car « Paris a besoin de fêtes » et le grand bateau Vivre, c’est à la dérive qu’il vogue le mieux sur l’océan global, l’infini, le bateau du moi, de l’égo. C’est avec tous, dans l’arche de la vie, de l’amour de la vie que nous voguons dans l’infini, guidés par les poètes et les astrophysiciens, les danseurs et les artistes… Yves-Noël veut (bien) le one man show, mais veut le spectacle total (à condition qu’il soit le spectacle total). C’est la nouvelle église, son évangile, le partage. C’est le théâtre tel qu’il le conçoit : jamais seul, toujours tout partagé, de personne à personne. Il veut pouvoir payer les acteurs avec qui il va partager – et qui vont l’aider, tels des disciples, à partager plus loin – tout proche – avec les spectateurs variés comme les espèces qu’emportait Noé…
(Yves-Noël parle de lui à la troisième personne.) (Mais a su rester simple.) Yves-Noël Genod est l’auteur, depuis huit ans, d’une œuvre considérable (bien que peu diffusée). Quarante spectacles dont la moitié, sans doute, sont des chef-d’œuvres. Les spectacles ont réunis des dizaines et des dizaines d’acteurs, chanteurs et de danseurs. Les salles sont toujours pleines car le spectacle est, dans tous les cas, offert, que ce soit dans de multiples avant-premières quand il ne joue qu’une fois ou deux dans les festivals – ou quand il joue vingt-cinq fois, comme dans le Off d’Avignon l’année dernière, c’est offert aussi. En général, c’est offert au champagne, ce qui incite à l’amitié – on en conviendra. Dans le quotidien, il maintient le lien par son blog.
Photo François Stemmer.
Yves-Noël Genod – à qui Mathilde Monnier confie un arbre de Noël – se sent investi d’une mission plus vaste que celle – aisée – de remplir les salles. Il veut la réunion des contraires, il veut le tout-monde d’Edouard Glissant, il veut des acteurs heureux et des spectateurs heureux, il veut bien être en scène, mais avec d’autres, disciples et amis, il veut qu’on lui fête son anniversaire comme à un autre. Après tout, son âme a voyagé depuis bien longtemps déjà – et son incarnation présente n’est que provisoire. Bref, comme disait Marguerite Duras, « Pour une fois que nous ne sommes pas morts, si nous allions au restaurant ». Il veut faire la fête et entraîner Paris dans cette fête – car « Paris a besoin de fêtes » et le grand bateau Vivre, c’est à la dérive qu’il vogue le mieux sur l’océan global, l’infini, le bateau du moi, de l’égo. C’est avec tous, dans l’arche de la vie, de l’amour de la vie que nous voguons dans l’infini, guidés par les poètes et les astrophysiciens, les danseurs et les artistes… Yves-Noël veut (bien) le one man show, mais veut le spectacle total (à condition qu’il soit le spectacle total). C’est la nouvelle église, son évangile, le partage. C’est le théâtre tel qu’il le conçoit : jamais seul, toujours tout partagé, de personne à personne. Il veut pouvoir payer les acteurs avec qui il va partager – et qui vont l’aider, tels des disciples, à partager plus loin – tout proche – avec les spectateurs variés comme les espèces qu’emportait Noé…
(Yves-Noël parle de lui à la troisième personne.) (Mais a su rester simple.) Yves-Noël Genod est l’auteur, depuis huit ans, d’une œuvre considérable (bien que peu diffusée). Quarante spectacles dont la moitié, sans doute, sont des chef-d’œuvres. Les spectacles ont réunis des dizaines et des dizaines d’acteurs, chanteurs et de danseurs. Les salles sont toujours pleines car le spectacle est, dans tous les cas, offert, que ce soit dans de multiples avant-premières quand il ne joue qu’une fois ou deux dans les festivals – ou quand il joue vingt-cinq fois, comme dans le Off d’Avignon l’année dernière, c’est offert aussi. En général, c’est offert au champagne, ce qui incite à l’amitié – on en conviendra. Dans le quotidien, il maintient le lien par son blog.
Photo François Stemmer.
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