Je me passionne pour l’affaire DSK, mais, cette passion, où mène-t-elle ? Hier, j’ai gueulé un peu. Je squatte chez les gosses quand je n’ai pas la force d’aller chez Felix et il était déjà une heure du matin qu’ils jouaient encore au « jeu de l’alcool » (avec une connaissance de Marina, qui plus est). Hors on commence le matin à neuf heures. On a parfois de longues journées. Mais, ce matin, les gosses étaient bons, travaillaient (sans états d’âme). On dirait qu’une forme se présente, pas trop difficilement. J’ai repoussé ça le plus possible, mais finalement, en voyant, hier, la pièce de René Pollesch, j’ai pensé que, sans doute, ça aiderait ceux qui traînaient des pieds à rejoindre. Nous avons fabriqué deux actes ce matin, puis on les a refaits. Ça a tenu. Demain, on en fera un troisième, voire un quatrième ou même un cinquième. Qui sait ? Ce n’est pas sûr qu’on y arrive. Mais les deux actes se tiennent. On a tellement de choses à faire d’ici notre départ qu’on n’était pas obligé de se rajouter une forme en plus. Mais les acteurs ont confiance dans une forme, ça les aide. En leur donnant une forme, je peux aussi être plus exigeant envers eux. Ok, je vous aide, je vous recueille, mais, en contrepartie, je veux de grands professionnels. Je veux des stars. Les acteurs comprennent ce langage. C’est comme ça que je procède pour mes propres spectacles.
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