Notes sur Avignon
Les spectacles de Boris que je n’ai pas vus sont ceux dont j’entends dire le plus de bien. Régi et Enfant. Et je le crois. Je crois que Boris est le plus fort quand il utilise des machines. C’est ce que j’imagine (je fais le lien entre ces deux spectacles). Ou peut-être que, de ceux que j’ai vus, je n’écoute pas ce qu’on m’en dit (puisque je sais ce que j’en pense).
Impossible d’aller voir le spectacle de Pascal, Clôture de l’amour : j’en ai tellement entendu parler que je n’ai plus de lien (de désir). J’attendrai l’automne et la possibilité d’être « perdu à Paris » (puisque Paris est, pour moi, une ville de perdition) pour retrouver le goût d’une salle de théâtre pour ce spectacle de mon ami Pascal, avec mon actrice préférée Audrey et cet ami renouvelé Stan…
Marlène et Jeanne ont découvert – grâce à cette commande de la vingt-cinquième heure – qu’elle n’avait pas du tout envie de travailler ensemble. Les gens ne savent pas qu’ils pourraient se perdre. Jeanne cherche désespérément à se perdre, en ce moment, avec l’aide de l’amour, mais aussi de la psychanalyse. Marlène cherche aussi à se perdre, avec l’aide du théâtre. Quant à se perdre ensemble, non, elles ont au moins découvert qu’elles n’en ont pas la moindre envie. J’ai l’impression que mon travail est aussi détruit de cette manière. Parce qu’on ne me donne plus d’argent, mais aussi parce qu’on charge les acteurs avec lesquels j’ai travaillé de travaux performatifs dont ils ne sont pas capables. On sépare tout. La réalité, c’était de travailler ensemble.
Je parle avec Laurent. C’est toujours le seul événement. Tout le monde est mondain, tout le monde est politique, sauf Laurent qui est au travail. Pourquoi lui seulement ? Est-ce une question de chance ? Pourquoi, en France, seule Valérie travaille ? J’ai l’impression d’avoir une chance infinie. Peu par rapport à celle de Laurent ou à celle de Valérie, mais infinie par rapport à celle des autres, suspendus entre deux eaux, se raccrochant aux branches…
Impossible d’aller voir le spectacle de Pascal, Clôture de l’amour : j’en ai tellement entendu parler que je n’ai plus de lien (de désir). J’attendrai l’automne et la possibilité d’être « perdu à Paris » (puisque Paris est, pour moi, une ville de perdition) pour retrouver le goût d’une salle de théâtre pour ce spectacle de mon ami Pascal, avec mon actrice préférée Audrey et cet ami renouvelé Stan…
Marlène et Jeanne ont découvert – grâce à cette commande de la vingt-cinquième heure – qu’elle n’avait pas du tout envie de travailler ensemble. Les gens ne savent pas qu’ils pourraient se perdre. Jeanne cherche désespérément à se perdre, en ce moment, avec l’aide de l’amour, mais aussi de la psychanalyse. Marlène cherche aussi à se perdre, avec l’aide du théâtre. Quant à se perdre ensemble, non, elles ont au moins découvert qu’elles n’en ont pas la moindre envie. J’ai l’impression que mon travail est aussi détruit de cette manière. Parce qu’on ne me donne plus d’argent, mais aussi parce qu’on charge les acteurs avec lesquels j’ai travaillé de travaux performatifs dont ils ne sont pas capables. On sépare tout. La réalité, c’était de travailler ensemble.
Je parle avec Laurent. C’est toujours le seul événement. Tout le monde est mondain, tout le monde est politique, sauf Laurent qui est au travail. Pourquoi lui seulement ? Est-ce une question de chance ? Pourquoi, en France, seule Valérie travaille ? J’ai l’impression d’avoir une chance infinie. Peu par rapport à celle de Laurent ou à celle de Valérie, mais infinie par rapport à celle des autres, suspendus entre deux eaux, se raccrochant aux branches…
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