Tout mon art – je te l'ai déjà dit – consiste à m'exprimer facilement
Je repasse par Paris, lundi et mardi (8 et 9),
mais est-ce la peine de se voir ?
Voici ce dont on pourrait parler (de mon point de vue) ou au téléphone (06 84 60 94 58).
Ce qui compte, pour moi, c'est que la résidence de Montpellier ne soit pas annulée – parce que je sais que je pourrai bien travailler à Montpellier. En revanche, ce que je ferai au TCI, je ne l'aperçois pas. Actuellement, ce qui m'importe, c'est de ne pas être piégé par l'administration. Je suis en Bretagne, ma cousine, médecin à l'hôpital de Brest et mon frère, chargé de mission pour l'aide au logement, Marseille, me racontent des choses identiques à celles que j'ai vécues ces derniers temps à Nyon, août, à Marseille, septembre, et pour ce qui nous intéresse. Je suis un homme blessé. Mais mon cas n'est pas personnel. Xavier Emmanuelli vient de démissionner. Même si « the law's delay, the insolence of office » sont déjà répertoriés par Hamlet comme des raisons de se suicider, on pressent que l'époque – sous, probablement, l'impulsion de Nicolas Sarkozy, pour ne pas le nommer – s’active beaucoup dans cette misère. Ce qui est essentiel, c'est d'y participer le moins possible. Démissionner au besoin. Franz Kafka dit aussi : « Faire un bond hors du rang des assassins. » Maintenant, mes relations avec ton théâtre : elles sont mauvaises. Il n'y a, en général, pas de réponses aux questions que je pose et, si j'arrive à en obtenir une, elle sera négative – ou positive puis finalement négative, ce qui est pire. Or, si je demande quelque chose (pour un projet de théâtre), c'est pour qu'on me réponde oui. Tout mon art (s’il y en a un) – je te l'ai déjà dit, je crois – consiste à exprimer la facilité. Mais il faut que cette facilité soit vraie, pas un mensonge qu'on enjolive quand le public est là. Sur Mathilde : Mathilde était la seule à être à fond sur ce projet. C'est elle qui m'a programmé, c'est elle qui me voulait. Mais le théâtre n'a pas suivi. En fait, j'ai compris maintenant que c'est parce que Mathilde n'est pas le chef. La présence de Mathilde sur scène aurait permis, entre autres nombreux avantages, la sanctuarisation du projet, je me souviens l'avoir pensé. (Je pense que Mathilde l'a senti aussi.) Mais c'est toi le chef. Or je ne crois pas que je t'intéresse beaucoup. Je ne sais pas comment on pourrait s'en sortir. Je propose donc que tu inscrives toutes vos conditions sur contrat signé et je verrai ce que je ferai avec ça. Ou alors on laisse tomber.
Yves-Noël
Deux questions dont je « rêve » les réponses :
A partir de quand les techniciens ne sont pas payants ?
Si je réduis le nombre de représentations, est-ce que l'argent diminue proportionnellement ? (Actuellement : 1 000 euros par représentations.)
mais est-ce la peine de se voir ?
Voici ce dont on pourrait parler (de mon point de vue) ou au téléphone (06 84 60 94 58).
Ce qui compte, pour moi, c'est que la résidence de Montpellier ne soit pas annulée – parce que je sais que je pourrai bien travailler à Montpellier. En revanche, ce que je ferai au TCI, je ne l'aperçois pas. Actuellement, ce qui m'importe, c'est de ne pas être piégé par l'administration. Je suis en Bretagne, ma cousine, médecin à l'hôpital de Brest et mon frère, chargé de mission pour l'aide au logement, Marseille, me racontent des choses identiques à celles que j'ai vécues ces derniers temps à Nyon, août, à Marseille, septembre, et pour ce qui nous intéresse. Je suis un homme blessé. Mais mon cas n'est pas personnel. Xavier Emmanuelli vient de démissionner. Même si « the law's delay, the insolence of office » sont déjà répertoriés par Hamlet comme des raisons de se suicider, on pressent que l'époque – sous, probablement, l'impulsion de Nicolas Sarkozy, pour ne pas le nommer – s’active beaucoup dans cette misère. Ce qui est essentiel, c'est d'y participer le moins possible. Démissionner au besoin. Franz Kafka dit aussi : « Faire un bond hors du rang des assassins. » Maintenant, mes relations avec ton théâtre : elles sont mauvaises. Il n'y a, en général, pas de réponses aux questions que je pose et, si j'arrive à en obtenir une, elle sera négative – ou positive puis finalement négative, ce qui est pire. Or, si je demande quelque chose (pour un projet de théâtre), c'est pour qu'on me réponde oui. Tout mon art (s’il y en a un) – je te l'ai déjà dit, je crois – consiste à exprimer la facilité. Mais il faut que cette facilité soit vraie, pas un mensonge qu'on enjolive quand le public est là. Sur Mathilde : Mathilde était la seule à être à fond sur ce projet. C'est elle qui m'a programmé, c'est elle qui me voulait. Mais le théâtre n'a pas suivi. En fait, j'ai compris maintenant que c'est parce que Mathilde n'est pas le chef. La présence de Mathilde sur scène aurait permis, entre autres nombreux avantages, la sanctuarisation du projet, je me souviens l'avoir pensé. (Je pense que Mathilde l'a senti aussi.) Mais c'est toi le chef. Or je ne crois pas que je t'intéresse beaucoup. Je ne sais pas comment on pourrait s'en sortir. Je propose donc que tu inscrives toutes vos conditions sur contrat signé et je verrai ce que je ferai avec ça. Ou alors on laisse tomber.
Yves-Noël
Deux questions dont je « rêve » les réponses :
A partir de quand les techniciens ne sont pas payants ?
Si je réduis le nombre de représentations, est-ce que l'argent diminue proportionnellement ? (Actuellement : 1 000 euros par représentations.)
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