Oh, Johannes, tue-moi !
Oui, je suis un peu amoureux de Johannes, quand même (je m'en aperçois en lisant tes mots : « mignon », « touchant », « compliqué »). En ce moment, il est à Malmo, j'ai regardé comment y aller, c'est hors de prix... Alors je vais à Berlin – du 16 au 21 septembre. J'espère qu'on se verra et même – déjà – que je verrai ta pièce (tu me diras).
Je viens de lire le résumé d'Œdipe à Colonne que je ne connaissais pas. C'est quoi le secret qu'il révèle à Thésée à la fin ? (Il n'est pas dit, j'imagine...)
Travaille bien d'ici là, cher ami
YN
Très cher,
appelle quand tu es à Berlin. On se verra alors.
Fais attention à toi avec Johannes.
OK ?
Je t'embrasse,
Laurent
Oh, j'aimerais bien que tu me protèges de lui... Mais, tu sais, il y a peu de risque. D'abord, il est loin. Et la parole d'amour qui lui a échappé récemment était à peu près : « Tu ne me fais pas chier »... (Disons : un signe de lui et je le bouffe, mais je crois qu'il fait attention à moi...)
Je me réjouis de te retrouver à Berlin !
YN
Labels: correspondance
1 Comments:
"Tu me fais pas chier" c'est magnifique, c'est grand siècle, c'est Corneille, à l'époque Chimène disait à Rodrigue : "Va, je ne te hais point". C'est pareil.
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