« Desired, the snow falls upward »
Je sens encore l’électrode de La Réunion. J’ai retrouvé Paris, sa lumière, ses après-midi d’hiver, sa beauté, mais je sens encore l’électrode de La Réunion. J’ai retrouvé le travail, les amis, l’espace qui est beau de la galerie du TCI, les après-midi d’hiver, la lumière, certaines après-midi d’hiver, d’un « jaune d’iode », mais je sens encore l’électrode de La Réunion. Encore je marche dans le lagon, encore la lumière baisse plus vite que dans un spectacle, encore les poissons me regardent à travers la lumière équivalente, marcher au crépuscule, ils me regardent avec leur tête de côté, l’œil vers le haut, je sens la distance entre l’œil du poisson et les miens. Je sens encore l’électrode de La Réunion. Maintenant je dis pourquoi j’ai écrit ce texte. Parce que je lis, dans mon lit, et que je lis ce mot, je ne sais même pas dans quelle phrase, ce mot : « électrode ». Et c’est ce mot qui provoque l’image. La sensation. Au cœur. Je sens encore l’électrode de La Réunion.
Labels: réunion tci poésie
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