« C'est dingue comme, la renommée, ça attire comme nana... »
Philippe Tlokinski et Felix M. Ott.
Nous avons échoué sur cette île au drôle de nom, La Réunion, échoué est le mot car comment dire autrement l'impression d'être déversé en une nuit d'un pays de saison en territoire brûlé. Charles Baudelaire, je l'apprends, a voyagé là à l'âge de vingt ans, mais ça prenait alors l'aspect d'un vrai voyage... Les impressions sont mélangées, j'ai un spectacle à Paris à préparer, j'ai un spectacle ici à jouer et, en plus, il y a cette impression de vacances (ou de paradis) qui ne demande qu'à s'émanciper... Personne n'y comprend rien et c'est le monde moderne. La vitesse. Maintenant, je traîne encore car la terrasse est si belle. Elle domine Saint-Denis très, très calme et la mer. Tout le monde doit dormir. Un chien aboie. La lune, l'immense tout noir et plein et joyeux. Le volcan dont on ne sait rien... Maintenant, une cataracte ! C'est la piscine derrière moi qui s'est remise en activité. Je supprimerais la piscine. Vais rejoindre ma chambre où je lirai Baudelaire (La Vie antérieure, Parfum exotique, La Belle Dorothée...) et Houellebecq (son frère), Plateforme. Il y a un décalage horaire. De trois heures. Chez vous il est 22:10. Ici, déjà 1 heure.
Labels: réunion
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