Deux poèmes
Le Mot rayé
Les diamants dégoulinent de ma poche vers votre dos, les foulards
Le chevalier se promène un livre à la main
J'ai fait noyer ma tête dans un bac de linge, de nuit, de lac, mes paupières se sont tues
Il faut tout imaginer, c'est la maison, la meurtrissure, la buanderie
Lire, c'est entre deux nuits, entre deux rives
(Et elle s'amuse si adroitement...)
Les actes, les scènes, une petite scène, ton oeil...
Des scènes d'amour se greffent (dans mon esprit malade) sur d'autres scènes, je confonds la pièce, ou la scène…
Dois-je fermer, ouvrir les yeux – où est ma virilité dans l'histoire ?
Mais l'un des traits du meurtre – du neutre...
La joie, la liberté, qqch lâche, féminin-masculin, cousines aux cheveux courts, India Song...
– Autant de secrets en laissant autant de place aux mensonges –
On lira des carnets décrivant « une vie »…
L'un des pied est froid, je n'ai trouvé qu'une chaussette
« Les mots refroidissent de saison en saison… »
Ce démenti de chef-d'œuvre
L'époque maint'nant
De loin, on dirait des vraies personnes qui parlent dans la vraie vie
Il n'y a rien à couper
Je me sens baigné par une intelligibilité
Courir sur une plage avec une épée
L'hasard
Le bien que l'on me veut
La cave du subconscient
Labels: poésie
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