Mauvaise foi déchirante
Yves-Noël Genod
(...) Ou ça, un peu mieux :
Ne pas porter au monde mes dégoûts et mes trahisons
D’après Une saison en enfer, d’Arthur Rimbaud
« Ce sera mal lu. Mal vu. De toute façon. Il faudrait beaucoup travailler.
Et Yves-Noël Genod est un gros délinquant de la nonchalance… (Si je parle de moi à la troisième personne.) Il faut une piètre estime de soi pour s’identifier à Arthur Rimbaud. Pourtant nous le faisons tous. C’est un plaisir égoïste. Je vous convie à un plaisir égoïste. »
YNG
J'écoute un enregistrement d'Une saison sur Internet. A ma grande surprise, je trouve ça vraiment pas mal du tout. Ça me redonne confiance. Peut-être qu'il faut que je l'enregistre. Pour qu'on n'entende que les sons (qui sont déjà pas mal si on les entend...) et puis je mets Marlène à faire le cochon (elle fait très bien...) Bises
Olivier Normand
Hello, Yves-Noël,
bah oui, ça me semble bien ce petit texte. Ça cadre assez avec la « mauvaise foi » de la Saison. Du genre : je fais l'inverse de ce que je dis, et si ça vous étonne c'est que sans doute, une fois de plus, vous m'avez mal compris..
Peut-être que c'est ça, la clef (de cette parade sauvage) qu'il faut lire la Saison avec la même mauvaise foi déchirante que Rimbaud a mis à l'écrire : ses bouffonneries sont des pudeurs et ses sagesses sont des grimaces, parce que, même s'il n'arrive pas à changer la vie, ça brûle quand même très fort là où il met la main.
Des bises, hâte de voir ça le 10,
O/
Labels: bastille correspondance
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