Money in the Bank
A la Favela Chic, je rencontre une femme, très belle black, Linda, qui me raconte le spectacle de a à z, un peu comme l’a fait Dominique Issermann. Elle me dit qu’au début, elle était « speechless », qu’elle ne pouvait pas parler, que son ami, lui, ça a été pire, il n’a pas parlé du tout pendant deux jours. Elle me parle anglais, je fais répéter plusieurs phrases pour être sûr de ne rien perdre. C’est très exact, très, très exact. Je me rends compte que j’ai déjà oublié beaucoup de ce travail qu’elle me remet en mémoire – le travail de deuil dont je parlais plus bas (sous la photo de Wagner) –, ce qu’elle me dit me remet en selle. Oui, c’est incroyable comme les gens qui ont aimé ce travail, l’ont reconnu. Zéro malentendu. On parle d’une chose et cette chose est réelle... Ce travail a fait taire les amoureux du malentendu. Beaucoup de gens n’ont rien dit. Mais ceux qui disent, ils peuvent dire sans fin l’exactitude du vivant... Bien sûr, les mots manquent. Néanmoins, cette femme possède plus de mots, mais pas moins de passion, que David Lynch himself parlant l’autre jour dans le documentaire et répétant sans cesse : « Fulness, bliss, peacefulness, creativity, true happiness, kingdom of heaven, consciousness, knowingness, harmony, fulfillment, field of silence… » C’est une ancienne journaliste à la BBC qui donne maintenant des cours d’anglais et de yoga, me dit Marc. Linda Dubuisson. Je vois qu’elle est sur Facebook. Elle dit : « The process takes you on your own journey. »
Labels: ménagerie
0 Comments:
Post a Comment
<< Home