Juxtaposition avec le monde
J’ai rencontré du monde à Paris, aujourd’hui, comme dans un
village. J’ai traîné avec des amis (dont les noms ne vous diraient rien), j’en
ai rencontré d’autres, j’en ai quitté, j’en ai rencontré d’autres… J’en ai revu
d’anciens dont j’avais oublié les noms (coutumier du fait) – dans quel espace
me déplaçais-je ? J’en ai rencontré des nouveaux (l’acteur Alexandre
Styker qui était ce week-end invité au cap Nègre dans la villa des Bruni avec
Valéria Bruni-Tedeschi, toujours à gauche, à ce qu’il paraît et toujours avec
Louis Garel, depuis sept ans, il y a des caméras partout dans le parc de la
villa et des policiers).
Le chemin entre la dépression et la vie est étroit, mais il
existe, me suis-je dit à un moment de solitude. Puis :
Nous sommes le 1er, je joue le 31 au Rond-Point, il
me reste un mois exact pour me préparer.
Plus tard, en parlant avec ces anciens-nouveaux amis, au bout
d’une errance, et ayant remarqué que la lumière n’était pas encore tombée
(comment serait-elle dans un mois ?), j’ai pensé aussi : « En
mai, fais ce qu’il te plaît. » C’est-à-dire que je l’ai dit, mais que je
l’ai prononcé, intérieurement, pour moi.
Labels: paris rond-point
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