Poésie est délivrance
Jacqueline a lu Millénium toute la nuit. Oui, mais elle a gêné sa voisine de
chambre. La lampe allumée d’abord, puis les cauchemars quand la lampe a été
enfin éteinte. Et, au matin, voilà-t-y pas que Jacqueline voulait raconter Millénium a sa voisine de chambre.
Françoise parle de ses
anges. Au dernier satsang à Paris, il y avait des ouvriers qui démontaient un
échafaudage, elle a prié pour que ça s’arrête, ça s’est arrêté immédiatement*.
Elle a un éclair dans les yeux un peu coupable de son pouvoir, de son astuce,
comme d’avoir accès aux soldes avant les autres. « Moi, je dis toujours,
si tu te mets au service de la vie, la vie se met à ton service. » Quand
elle sort, elle demande à ses anges de lui indiquer les obstacles qui
pourraient lui faire se casser la gueule (ai-je précisé que Françoise est une
vieille dame ?) Et ça marche. « Je regarde partout, je pense à autre
chose et, hop, mon attention est attirée vers le bas juste au bon moment. Je dis merci à chaque
fois. » « Les anges se nourrissent de gratitude », dit
quelqu’un. « Oh, ben, tu sais, ils ont qu’ça à faire », dit
Françoise.
*« Oh, ben, j’ai
demandé et immédiatement… »
« Jusqu’à ce que, peut-être, la parole se repose… »
Le Corps
« Mais peut-être que
le corps voudrait connaître sa vraie nature parce qu’il s’amuse pas beaucoup à
être un objet. Demande au corps : Who are you ?
– Espace.
– Et demande-lui :
Comment es-tu vaste en tant qu’espace ?
– Like the universe. »
« Plus petit qu’un
grain de sable and larger than the universe, here I am. »
La Beauté
(Pour les stagiaires)
« Everything in nature
wears camouflage, everything ! Vouloir être vu et vouloir ne pas être vu,
ça, c’est dans la nature, c’est ce qui fait que tout est très beau. »
Hier soir, la beauté. Il y
avait un concert prévu dans l’église d’Eourres, de musique grecque (des
Balkans). Beaucoup d’entre-nous sont allés au village pour la promenade, mais
pas pour assister au concert. C’est l’une des plus belles promenades de ma vie.
Au coucher du soleil. Les montagnes, le pays, l’archaïsme, la douceur, l’été.
Des chèvres, les chevaux, la caillasse, les plantes. Le village est
extraordinaire, peuplé de hippies. Garçons très beaux et très heureux et très
gentils. Américains.
Je me demande s’il est
encore temps que je devienne hippie ? On m’a parlé d’un truc qui a l’air top. La communauté de
Findhorn. La petite voix (un
bouquin bleu) d’Eileen Caddy. Le jeu des anges. Deborah Hay qui va là-bas faire
des pièces.
In Peace
« The word
« rest » is a very powerful word. Parce que c’est une invitation. Ce
n’est pas un ordre. Il n’y a pas de pression in it. S’il y avait un mantra dans
la nature itself, it would say : « Rest ». (Let life flow.) »
« Innocent
misunderstanding »
« Not intellectual
Not really physical
It seems that it’s even
behind the emotions
Dark and messy »
Il n’y a pas de pathos dans
l’été proposé par Pamela.
« Tout apparemment
nous a amené ici. Maintenant que nous sommes ici, tout peut se reposer, il faut
être assez ferme avec ça. Why postpone ?
« And, just, let that
have you totally »
Labels: pamela
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