La Vente d’objets
J’ai parlé pas mal avec
Jérôme Bel, hier, à l’anniversaire de Pascale Murtin. J’ai parlé aussi avec
Véronique Ellena. Elle va faire une exposition à Bourg, by the way. C’est étrange.
Elle dit que c’est très étrange pour elle… Mais j’ai parlé avec Jérôme Bel.
C’est facile, très agréable, Jérôme Bel est très bavard, il donne des
nouvelles sur tout le monde. Je lui ai dit que je débarquais à Paris (je n’ai
qu’une envie, c’est de m’en tirer), alors il m’a donné des nouvelles sur tout
le monde, les spectacles à voir, etc. Il m’a donné des très bonnes nouvelles de
Jeanne Balibar. Elle va très bien
* Jérôme Bel m’a aussi révélé un scoop. Un peu ancien, mais comme nous sommes dans Sagan, Yves Saint Laurent, Bardot, depuis quelque temps… Marie Collin, la directrice du festival d’Automne faisait partie de la bande à Saint Laurent. « Quoi ? avec la drogue et tout ? – Probablement… Elle est très secrète sur ça. Il faut vraiment vivre avec elle pour que, de temps en temps, elle laisse échapper une phrase… Tu penses bien que je ne la lâche pas sur ça, que j’y reviens souvent... » Oui, parce que Jérôme Bel a un défaut qui le rend délicieux en société, si irrésistible, si mondain, si « talkative », c’est que Jérôme Bel est SNOB. C’est Jeanne qui me l’avait dit : « Mais, non, Jérôme n’est pas homosexuel, il est snob. – Ah, mon Dieu ! mais c’est bien sûr... » Jérôme (qui s’extasie sur tout) n’est pas homosexuel, il est snob ! Quelle merveille, l’intelligence ! Jeanne Balibar est intelligente (scoop).
* Jérôme Bel m’a aussi révélé un scoop. Un peu ancien, mais comme nous sommes dans Sagan, Yves Saint Laurent, Bardot, depuis quelque temps… Marie Collin, la directrice du festival d’Automne faisait partie de la bande à Saint Laurent. « Quoi ? avec la drogue et tout ? – Probablement… Elle est très secrète sur ça. Il faut vraiment vivre avec elle pour que, de temps en temps, elle laisse échapper une phrase… Tu penses bien que je ne la lâche pas sur ça, que j’y reviens souvent... » Oui, parce que Jérôme Bel a un défaut qui le rend délicieux en société, si irrésistible, si mondain, si « talkative », c’est que Jérôme Bel est SNOB. C’est Jeanne qui me l’avait dit : « Mais, non, Jérôme n’est pas homosexuel, il est snob. – Ah, mon Dieu ! mais c’est bien sûr... » Jérôme (qui s’extasie sur tout) n’est pas homosexuel, il est snob ! Quelle merveille, l’intelligence ! Jeanne Balibar est intelligente (scoop).
* Partie ôtée (à l’instant) à la demande de Jérôme Bel, mais uniquement – je n’enlève jamais rien, évidemment sinon on s’en sort pas –
mais uniquement parce qu’il m’a promis en ECHANGE – si je l’enlevais – de me
dire un jour des choses en sachant que j’allais les mettre sur le blog. Bon, c’est quand même Jérôme Bel, ça ne se refuse
pas.
Bref, nous sommes parvenus à
un accord.
Et, aussi, en plus, il me dit
(à l'instant-instant) qu'il va me ramener à Paris ma casquette orange et mon
écharpe rose que j'ai oubliées à Alfortville chez Pascale (qui par ailleurs lit
mon blog à Toulouse). Ça rentre aussi dans la négociation. En plus, autre
avenant au contrat, j'ai le droit de demander à Jeanne si ça la gêne ce qu'il
m'a dit d'elle, Jérôme. Comme je pense que non, je pourrais bientôt rétablir
pour mes lecteurs affamés l'intégralité de la communication. Je laisse le titre
La Vente d'objets, bien que ça
n'ait plus vraiment de sens...
Et, tiens, j’en profite pour
raconter ça : Véronique a une fille genre préado, peut-être, qui était là
avec une copine, je crois, enfin, je ne les ai pas vues de la soirée – devant
un film, peut-être – mais elles étaient dans la voiture et, là, elles racontent
qu’elles ont trouvé un système tout simple pour dépasser leur horreur de se
mettre en jogging pour les cours de gym au collège : elles gardent leur
jean, restent exactement comme elles sont et mettent leur jogging par-dessus. A
Véronique – au volant – qui s’inquiétait de l’état mental de sa fille (je crois),
elles rétorquent : « Mais tout le monde le fait. Et, l’autre jour,
machine et machine l’ont fait devant le prof, il n’a rien dit… » J’étais
si enthousiaste que j’ai promis de le faire moi aussi au cours de danse (avec
Claire Chazal) : mettre mon collant au-dessus de mon jean. Ça tombe bien,
j’en ai un bien moulant en ce moment, que je viens d’acheter, un Balenciaga que
je ne peux même pas fermer...
Labels: paris
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