Le Goût de la Pleine Nuit
Il y a nuit et nuit, nuit
profonde et dans tous les étages. Il y a un âge où la tête dort. Où la tête,
c’est du vent – cette pierre – où la tête s’ouvre sur la caverne – cette
caverne, une fraction de l’espace intersidéral sans planète.
La tête, c’est presque
« bête », alors que « fille », c’est presque
« folle ».
Cette nuit, Bébé a dû
beaucoup donner. Je le sens, je le sais. « J’ai un œil en trop », dit
Hölderlin. Bébé n’avait pas de poche quand il est venu (il était nu). Il se
déplaçait nu entre les étages. Il volait (je l’ai déjà dit).
En riant très fort, mais son rire était inaudible (je l’ai déjà dit). Il y a un espace où rien ne s’entend. La
vitesse. Vitesse de la lumière, vitesse de l’homme.
Dois-je me répéter ?
J’écris n’importe quoi, ce
qui tombe sous mes yeux – et il tombe toujours sous les yeux… Etoiles filantes.
De l’âge des cavernes à l’âge des étoiles…
Labels: stage
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