Je joue mon propre rôle / Pour charmer les notables
Quel ego, Olivier Py, quelle
confiance en lui ! Ça me frappe. Il s’en prend à plus fort que lui, Jeff
Koons, Damien Hirst pour dire que c’est de la merde, du vent, comme, moi, je m’en
prenais à lui. Cela dit, il dit qqch d’intelligent – enfin, évidemment, mais je veux dire : pas que intelligent : « J’adore qu’on me
déteste. » Et : « J’ai des gens qui me disent : je déteste
Olivier Py, mais j’adore Miss Knife, ça me fait toujours très plaisir… » Ce qui
est curieux, c’est qu’il trouve que Miss Knife n’est pas
« ironique », alors que, moi, j’ai pensé qu’elle était
« merveilleuse dans le cynisme » (selon mon carnet). Mais s’il lit ce
post, il va le prendre mal, comme Jérôme Bel (un autre ego !) a mal pris
que je dise qu’il était snob. On ne peut plus parler, que voulez-vous ? Il
faut s’attaquer à Jeff Koons ou à Madonna qui eux ne liront pas ce post, c’est
bien sûr !
Il dit : « Moi, je
crois qu’un artiste, c’est quelqu’un qui a qqch à dire. C’est quelqu’un qui a
qqch à dire et son mode d’expression n’est pas immédiatement lié aux mots,
c’est tout. Mais, un artiste, c’est quelqu’un qui a qqch à dire. » Et,
moi, j’ai écrit dans mon carnet : « On chante des choses que l’on a
dans la tête, mais ce n’est pas un message pur. » Preuve que j’ai compris,
sur le coup, le concert (le concept). Son monde simpliste : souffrance /
joie ; amour / mort. C’est vrai, j’aime Miss Knife, beaucoup plus diable
que Dieu.
Labels: paris
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