« Per me si va ne la
città dolente, / per me si va ne l’eterno dolore, / per me si va tra la perduta
gente » Le bol lourd de liquide noir qu’il ne faut pas renverser.
J’ai tout le temps, j’ai tout
le temps d’aller. Et de ne pas écrire de livre. Mais d’aimer, même en
confusion, quelqu’un qui s’appellerait Bébé. Même en pleurs, même en larmes,
même en pays perdu – et paysage de tes larmes. Même en rêve. Même pas en rêve. Ça n’a pas d’importance. La
Croix resplendissante.
On envoie peu à peu des
photos à mes yeux.
Rien n’est dit, mais tout est
encore à découvrir. C’est un état d’esprit. Il n’y a rien qui ne laisse
indifférent. Christ sauveur. « Ce jeune héros qui était Dieu. »
Je suis presque écœuré par le
café que j’ai trop bu. C’est un poison violent. « Came Christ, the
tiger. »
Dans la jeunesse, la
juvescence, came Christ, the tiger. Le fleuve miraculeux. Il est l’absence de
tristesse. Il n’y a ni crépuscule ni violon. Blackwater.
Il erre et sa maison erre
également, mais, si on le sort de sa maison, il meurt.
Le toit touche la poitrine.
C’est absurde, je vais tomber
dans les pommes, de tant de café ! Mais la prairie reste verte. C’est la
fin de l’été.
(La pomme du sang frais
réfugie le soleil.)
« Dans les voyages, une
chute porte bonheur. »
Ce n’est que par infractuosités
que j’avance comme je peux. D’ailleurs, j’ai sommeil et je ferme les yeux,
maintenant. Le crépuscule est bleu. C’est en Abyssinie. Mais ça pourrait se
passer partout ailleurs. Il y a des vitres, du ciel. Ça reflète, ça sort. Le
métal des miroirs. Le bruit de la forge (le barrage). Je ferme les yeux :
rêvez pour moi. Où êtes-vous Français du Nord ? Loin ?
Labels: château
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